Page:Nerval - Aurélia, Lachenal & Ritter, 1985.djvu/157

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Cette lettre était la dernière du paquet conservé par le chevalier, et dans lequel nous avons choisi celles que nous venons de citer. Rien n’indiquait un dénouement très positif à une intrigue assez ordinaire. Seulement le tout était enveloppé d’une lettre plus grande, imprimée, inscrite à l’adresse du chevalier Dubourjet, et annonçant la mort de la comtesse Pall *** (nous ne voulons pas citer entièrement l’un des noms les plus célèbres de l’Italie). Quelques indications nous ont appris encore que cette dame était l’épouse d’un personnage que son rang n’avait pas empêché de se livrer aux sciences physiques, et dont le nom se trouve inscrit dans plusieurs recueils scientifiques de ce temps-là.

Il est probable que ces lettres trouvées par le comte Pall *** après la mort subite de sa femme, avaient été renvoyées par lui au chevalier avec le billet mortuaire. Un romancier moderne percevrait là toute une mystérieuse vengeance italienne ; la ressemblance de la noble comtesse avec une pauvre