Page:Nerval - Choix des poésies de Ronsard, 1830.djvu/186

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Ouverte, large V longue, allant jusques au. front, .
En forme d’un croissant qui tout se courbe en rond.
Je seroia révéré, je tiendrais bonne table,
Non vivant comme toy» ministre misérable,
Pauvre sot prénMcant, à qui l’ambition
Dresse au cœur une roue et te fait Ixion,
Te fait dedansics eaux un altéré Tantale,
Te fait souffrir la peine à ce voleur égale
Qui remonte et repousse aux enfers un rocher
Dont tu as pris tpjp nom : car qui ypudroit chercher
Dedans ton estomac ; qui d’un rocher approche,
En lieu d’un cceùr humain on verroit une roche .
Tu es bien malheureux d’injurier celuy
Qui ne te fit jamais ou|rage n’y ennuy.
Mais afin qu’on, cpgpoisse au vray qu’en tes escolcs
Il n’y a qûp JJroçatd^,’ qu’injures et paroles,
Que nulle charité ta doctrine ne sent,
Disciple de Satan tu blasûies l’innocent.
Laisse respondrp ceux que je tonohe en mon livre »
Ils ont l’cspdt gaillardV ils me saliront poursuivre
be couplet à céûplet .v tu leur fais déshonneur
D’estre dessûr ié%r gloire ainsi entrepreneur.

Tu fais du bon valet, ou l’esprit fantastique