Page:Nerval - Choix des poésies de Ronsard, 1830.djvu/231

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LE POETE COURTISAN.

Js ne veux point ici du maistre d’Alexandre,
Touchant l’art poétic, les préceptes t’apprendre :
Tu n’apprendras ddrçoi comment jouer il faut,
Les misères des rois dessus un échaffaud :
Je ne t’enseigne l’art de l’humble comédie,
NI du méonien la muse plus hardie :
Bref je né montre ici, d’ur) vers horacien,
Les vices et vertu !^U pôeme ancien ; .
Je ne dépeins aussi le poëte du vide ’ ; ^
La cour est mon auteur, mon exemple, mon guide.
Je te veux peindre ici, comme un bon artisan,
De toutes ses coulcursi’Apolloacourtisan,
Ou la longueur surtout il convient qj|è /je fuie ;
C ar dé’ tout.long ouvrage h la cour on s’ennuie.
Celui donc qui ësf te £caf il se faut tenter -
Avaçt ^ue^PpnU^iéftée à là co^r fe ésenter)^
Pour ce gentil métier, ir faut que, de jeunesse,
Aux rusestét façons de/la cour il se dresse.
i AUutioD à. Vida. ^