Page:Nerval - Choix des poésies de Ronsard, 1830.djvu/283

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VOIS-TU bien ces richards 8uperJ)^meét .jestus : v ./,-
De pourpré et d’escarlate ^ n i ?$f> > r ;\h- ; a. u^-
Qui donnent mille ébàtsà letfr/çhàir/â^élicat’p, n K-i
Mettant en leurs trésors leurs plus belles vertus»
Le frère toutefois’ne sauroittde la mfort- - î " ’" - ;
^ Sauvipfr sdu^prp^re>iVère,’ ?i u . ( i’b JUVJ
% présenter à Ûleu unedffrMdesiohèyefnoï ri > ;>
Qui réveille 1 un-mortel qul’aons la tombe dorr ;^
L’inviolable loi du destin lui desfend" ;
La mort aime carnage, x
Et frappe également l’rgùorânt et ÏS sage,
Le prudent etlS fol, le vieillard et l’enfant.
Et puis ces malheureux qui tant ont fait de pas,
Qui tant ont pris de peines
Pour garder leurs trésors, délaissent leurs domaines
Aux mnin« d’un héritier qtfjjja ne oonnoissent pas.