Page:Nerval - Choix des poésies de Ronsard, 1830.djvu/47

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àu moment qu’il l’a prise. Pour cela, je trans- cris au hasard le début d un poème publié la même année que ses ôdès Jiiridarîques, et par un dès auteurs les plus estimés du temps. ( Pandore, par Guillaume de Tours. )

O dieu Phoebus, des saints poètes père,
Du grand tonnant la lignée tant clère,
Qui sus ton chef à perruque dorée
Portes les fleurs de Daphnes transmuée
Dans un laurier toujours verd qu’on blasonne,
Car tu t’en ceints, et en fais ta couronne.
Viens, viens à nous, viens ici en la guise
Qu’eu Hdlicon > haute montagne sise
Très hautement les doctes sœurs enseignes
I4 des pieds nus dansantes aux enseignes
Do leur gaîté, tout autour des autiers
De ton parent Jupiter et au tiers
Toi réjoui de douce mélodie
Les adoucis et de ta poésie ;
Sois ci présent, et au labeur et peino
De toi chantant donne joyeux étrenno
De bien ditter et lui donne faveur,
Car il nous plait la fable qui n’est moindre
D’aùltrcSfoarrez intexer et la joindre

Que bien ditta Astreus sainct poète, etc.