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SCÈNES DE LA VIE ALLEMANDE.

tantôt ce sont « les réunions politiques, tantôt des rixes dans la rue avec les bourgeois, tantôt des orgies… Flaming !

flaming. Eh bien ?

frantz. Les voici qui descendent. (Les dames passent dans le fond.)

flaming. Tais-toi !

paulus (en descendant, rejoint Marguerite et Diana). Mesdames…

diana. Merci, monsieur, ma voiture est là, près de la barrière.

frantz. Où vont-elles ?

flaming. Demande aux domestiques avant que la voiture soit partie. (Seul.) Ah ! quelle patience ! Être l’ami d’un amoureux, c’est conduire un enfant à la lisière… Si on lâche, l’enfant se casse le nez ; et l’homme… Oh ! l’homme souvent se casse la tête !

frantz. Tu as un oncle chambellan, Flaming ?

flaming. Oui, j’ai un parent parmi la domesticité du prince.

frantz. Ton oncle est au château de la grande duchesse, à un quart de lieue d’ici… il peut me donner une invitation pour la fête, et je trouverai bien un costume. Tu vas venir avec moi, Flaming.

flaming. Allons ; aussi bien, voilà le tapage qui arrive !