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LORELY

l’officier. Votre billet.

frantz. Le voilà.

l’officier. Laissez passer monsieur.

flaming. Allons, Roller.

roller. Mais Diego, Diego, tu ne Tas pas vu sortir ?

l’officier. Messieurs, les portes se ferment.

flaming. Viens donc, il sera parti et nous attend à la taverne.


IV. — L’OFFICIER, DIEGO, Soldats.


le concierge. Peut-on fermer la porte, mon lieutenant ?

l’officier. Oui, sans doute. On relèvera les sentinelles au dehors, sans ouvrir les grilles, afin que les invités puissent se promener dans les allées. (On amène Diego entre deux soldats.)

diégo. Lâchez-moi ! je vous le dis, lâchez-moi, ou j’ameute contre vous toute l’université !

l’officier. Qu’est-ce ? un promeneur en retard, un bourgeois de la ville ? Laissez sortir.

diégo (un peu ivre). Un bourgeois… pour qui me prenez-vous ? je ne suis pas un bourgeois, je suis un brave étudiant !

l’officier. Qu’est-ce qu’il a fait ?

premier soldat. Au moment où tout le monde sortait, il se cachait derrière une statue.