Page:Nerval - Petits Châteaux de Bohême, 1853.djvu/93

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Autrefois ta souveraine,
L’Arabie, en te fuyant,
Laissa sur ton front de reine
Sa couronne d’Orient !

Un écho redit encore
À ton rivage enchanté
L’antique refrain du Maure :
Gloire, amour et Liberté !


CHŒUR D’AMOUR

Ici l’on passe
Des jours enchantés !
L’ennui s’efface
Aux cœurs attristés
Comme la trace
Des flots agités.

Heure frivole
Et qu’il faut saisir,