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SHVETÂSHVATAROPANISHAD

sur le même arbre. L’un d’eux dévore le fruit délectable, abstinent, l’autre le regarde.

7. Bien que perché sur le même arbre, l’homme, plongé dans l’impuissance, se lamente plein d’illusion. Mais dès qu’il voit son compagnon adorable, rempli de puissance, et Sa grandeur, sa douleur s’évanouit[1].

8. Dans l’absolu suprême est la sphère des chants[2] où reposent tous les dieux. Celui qui ne sait pas cela, de quoi lui serviront les chants ? Ceux qui le connaissent, c’est eux, en vérité, qui vivent.

9. Chants, sacrifices, rites, vœux, le passé et l’avenir, et ce qu’enseignent les sciences (sacrées), c’est de cela que le maître magicien[3] fait surgir ce tout ; dans ceci un autre est enchaîné par sa puissance magique[4].

10. L’homme doit savoir que (cette)

  1. Comparer Mundakopanishad, III, I, 1 et 2.
  2. Rich.
  3. Mâyî.
  4. Mâyayâ.