Pourquoi un homme qui possède un pain lui permettant de vivre deux jours, qui dans une cruche fêlée peut puiser une goutte d’eau fraîche, pourquoi un tel homme doit-il être commandé par un autre qui ne le vaut pas, ou pourquoi en servirait-il un qui serait son égal ?
Depuis le jour où Vénus et la lune apparurent dans le ciel, personne n’a rien vu ici-bas de préférable au vin en rubis. Je suis vraiment étonné de voir les marchands de vin, car que peuvent-ils acheter de supérieur à ce qu’ils vendent ?
Ceux qui sont doués de science et de vertu, qui par leur profond savoir sont devenus le flambeau de leurs disciples[1], ceux-là mêmes n’ont pas fait un pas en dehors de cette nuit profonde[2]. Ils ont débité quelques fables et sont rentrés dans le sommeil (de la mort).