Page:Nietzsche - Considérations Inactuelles, II.djvu/157

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Cnrjusqu’à présent ; usqu’à présent au moins ! — nous . n’avons qu’un seul ennemi, ces esprits soi-disant « culti-· ’ 4 ip’ vés », pour lesquels le nom de « Bayreuth » signifie une des défaites les plus sensibles. Ils n’ont point concouru ’à ootte œuvre, ils la combattaient avec fureur ou faisaient p preuve de nette surdité plus efficace qui est devenue maintenant l’arme habituelle des adversaires les plus réfléchis. Mais ceci nous prouve que leur malice et leur animosité furent impuissantes à détruire l’esprit même W de Wagner et à entraver l’accomplissement de son œuvre. Mieux encore, ils ont trahi leur propre faiblesse et · démontré que la puissance des dominateurs actuels ne résistera-plIQ1S à ses attaques répétées. ’i ’”

Le moment est venu pour ceux qui veulent vaincre et conquérir ; royaumes les plus vastes leur sont ou-. j verts ; si loin qu’il y a des domaines à défendre, un point d’interrogation fatal s’attache comme une menace. î au nom des possesseurs. Tout l’édifice de l’éducationQ’ entre autres, est notoirement vermoulu et partout nous rencontrons des individus qui ont quitté en silence ¤ l’édifice menaçant. Que ne peut-on pousser ceux qui sont A y déjà profondément. mécontents de Védifice à se déclarer ouvertement en révolte ! Que ne peut-on les délivrer dela timidité q.u’ils gardent dans leur mécontentement ! ~, ’’ î Je suis sur que si l’on déduisait de l’ensemble de notre A, corps enseignant le contingent de ces natures silencieux- V sement désapprobatrices, ce serait, certes, la perte la plus. sensible que l’on pourrait lui faire éprouver. Parmi les savants, par exemple, ceux-là seuls resteraient fidèles pi À l’ancien état de choses qui ont déjà respiré la contagion de la déraison politique et tous les hommes enta-