où Pessence même des choses, s’exprime, d’une fa.
” çon dure et rigide, mais avec une précision inévitable !
—1e » Il suffit de songer à tout cela pour que l’âme devienne
solitaire et infinie ! Si son désir s’accompliSsait, ’si’le
q regard tombait sur les choses, droit et lumineux, si la
a q honte, la crainte et le désir s’évanouissaient, quels termes
faudrait-il trouver pour dénommer un pareil état g
c d’àme, pour qualifier cette émotion, nouvelle et énigme-,
tique, sans agitation, cette émotion qui rendrait son ?
âme pareille à celle de Schopenhauer, étendue sur les q
’ivr — ° prodigieux hiéroglyphes de l’existence, sur la doctrine. ;
pétrifiéeidu devenir, non·~ point comme la nuit est étau- qg
due, mais pareille à la lumière rouge et ardente qui Yi
î’rayonne sur la vie ? Et quel serait, en outre, le sort de
celui qui irait assez avant dans la divination de la desti“=i
née particulière et du bonheur singulier du philosophe,
li’ ’pour éprouver toute l’incertitude et tout le malheur, tout F
le désir sans espoir de celui qui n’est pas philosophe !
î’ Savoir- QUE l’oniest le fruit de l’arbre qui, par-ce qu’il
q reste dans l’embre, ne mûrira jamais, et voir devant
’·’ > Soi, tout proehe, le rayon de soleil qui vous fait défautln
Ces réflexions pourraient être une telle source de souffrances
que celui qui s’y livrerait deviendrait aussitôt ?
’envieux et méchant, sfil lui était possible de- le devenir,
mais il est fort probable qu’il finira par retourner son
A âme pour qu’elle. ne se consume pas on vains désirs.(le’î
sera alors, pour lui, le moment de découvrir unuouveau
cercle de devoirs.
Ken arrive ici à répondre à cette question sq Est-il possible eïentrer en ccmmunicaüon avec lîidëol supé-· ;§ Z rieur de l’homme tel que Pe conçu Schopenhauer l, ·~,