veau et rare, une opposition à ce qui est vieux et
ennuyeux, Il faut y ajouter un certain instinct de jeux :
et de recherches dialectiques, la joie du chasseur qui,
A dans le domaine de la pensée, dépiste les ruses du
M renard, Ide telle sorte que ce n’est pas la vérité que l’ou
cherche, mais que la recherche Pintéresse par elle—7
ameme et que le plaisir essentiel consiste à couvrir ies
pistes, à cerner, à réduire habilement à merci. En
outre, l’instinct de la contradiction se plaît à se mani- i’
fester ; la personnalité veut s’affirmer et se faire sentir
Q envers et contre tous ; le combat devient un plaisir, la »
l-’ · victoire individuelle un but, tandis que la lutte pour la
i’vérité n’est plus qu’un prétexte.
Qn rencontre encore chez le savant, pour une bonne part, la volonté de découvrir certaines « vérités » —, et t cola par soumission à ïégard de certaines personnalités A puissantes, de certaines castes, opinions, églises, par soumission à l’égard de certains gouvernements, parce ’qu’il gent qu’il se rend futile à lui-même en mettant la ’ vérité » de leur côté. Le savant se distingue aussi, moins régulièrement mais encore assez souvent, par les qualités suivantes : · · V »
En premier lieu, Vbonnèteté et le sens de la simplicité, . o yerius très, appréciables quand elles sont. autre chose que de la maladresse et le manque d habitude dans la dissi’’. i’mulation, ce pourquoi il faut encore uujcertain esprit. En o&’et, partout oùl’esprit et la souplesse frappent à. première vue, il faut être quelque peu sur ses gardes etdouter de la droiture de caractère. D’autre part cette honnê-JÈ is, ’ tête ne vaut souvent pas gran-d’chose et sur le domaine de à la science elle est rarement féconde, vu qu’elle est affaire