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NOA NOA

Morts amoureux des vivantes

Qui laissent les filles lasses,
Mortes affamées
D’être aimées,
Qui laissent les garçons pâmés.

Ouh ouh ouh
Les Tupapaüs

Et ce sont dans la nuit d’orage
— Malheur à nous si tu les nommes ! —
Les Indicibles des vieux âges
Qui viennent torturer les hommes
Impies,
Les Ineffables des époques accomplies
Avec de grands visages roux,
Les orbites pleines de flammes,
Les dents longues comme des rames,
Et la foudre dit leur courroux :

Mais pour eux, ils ne parlent pas.