Page:Noailles - L’Ombre des jours, 1902.djvu/128

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Tu poursuivras l’agile et vaine créature… »
— Ah ! nature, nature, épuisante nature,
Je vous entends ; ainsi je ne verrai jamais
Vos sources, vos chemins, vos feuillures de mai,
Sans qu’en mon cœur s’élance une blessure aiguë…
Ah ! le plaisir charmant et doux de la ciguë
Qui balance sa fleur et son feuillage bas,
Ah ! cet oiseau qui chante et qui ne pense pas…