Page:Noailles - L’Ombre des jours, 1902.djvu/36

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


Pour que, plus émus, nous pressions
Leur chair suave qui rayonne,
Il faut que le matin leur donne
Sa luisante exaltation

Il faut que la claire rosée
Ait attendri leur cœur juteux,
Et que leurs corps saignent un peu
La molle existence brisée…