Page:Noailles - Le Visage émerveillé, 1904.djvu/111

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souffert et toussé toute la nuit, mais je me sentais purifiée, libre, innocente.

Si on m’avait apporté des jouets sur mon lit, comme quand j’étais petite, j’aurais joué.

23 septembre.

Je suis encore souffrante.

Julien est venu me voir, il vient maintenant par la porte du couvent, il a une clef ; sa présence m’a fait beaucoup de peine, j’étais gênée, confuse. Une religieuse qui est malade ne peut avoir auprès de son lit que son aumônier, son médecin, ses sœurs.

Je lui ai dit qu’il ne fallait plus que