Page:Noailles - Le Visage émerveillé, 1904.djvu/218

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noyante du soleil se dénoue et semble dire : « Que craignez-vous ? respirez fortement, j’emplirai votre bouche de bonheur… »

La sœur Marthe me demande ce que j’écris. Je réponds : « Ce n’est rien, c’est dans mon cahier. »

Voyez comme on me surveille.

Et comme je suis faible et fatiguée je redoute un peu tout le monde, j’ai peur.

Je n’avais jamais eu peur avec vous…

20 décembre.

Presque tous les matins, la supérieure entre chez moi en tenant à la main une enveloppe et me dit :