Page:Noailles - Le Visage émerveillé, 1904.djvu/36

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14 juin.

Je n’ai pas revu le jeune homme, il n’est pas revenu à la chapelle…


Aujourd’hui, tout est trop beau dans l’air, et léger, jeune, joyeux, tintant, enivré, comme serait une cloche d’argent couronnée de roses et reluisante de rosée.

Quelquefois la douce odeur de l’été matinal et du jardin me rend triste, parce qu’elle m’enchante, et qu’elle est partout flottante et que je ne peux pas la respirer jusqu’au fond de ma vie.

Quand je me promène sur les graviers il me semble qu’on m’environne, qu’on chu-