Page:Noailles - Le Visage émerveillé, 1904.djvu/90

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de mes tantes a près de Bayonne, mais plus doux, plus mystérieux, avec des coins qu’on ne connaît jamais, avec un ciel plus bleu, et des musiques de tambourins et de flûtes, telles que j’en ai entendu un jour de fête, quand j’étais petite, ici, sur la grande place.

Julien m’a dit :

— Je voudrais vous emmener dans la ville d’Italie que je préfère, et où il y a des peintures si divines que nous pleurerons tous les jours, et tout autour de la ville, la nature est un tendre jardin plein d’orangers, d’oliviers…

Je me réjouissais de l’entendre parler, mais, ah ! Seigneur, quelle confusion ! quelle douleur ! n’avez-vous point connu un jardin plein d’olives !…