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DÉLIRE D’UN SOIR D’ÉTÉ


Quand enfin, étendu sous l’amoureuse ivresse
Comme un mort dans la paix,
Vous sentiriez la jeune et puissante caresse
Vous combler de bienfaits,

Il resterait encore à votre immense abîme,
A vos larmes de sel,
Ce désespoir, ce mal, cette fièvre, ce crime,
Que rien n’est éternel…