Page:Noailles - Les Forces éternelles, 1920.djvu/358

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
350
IL N’EST PAS UN INSTANT…

Ainsi l’on nous mettrait ensemble dans la terre,
Où, seule, j’eus si peur d’aller ;
La tombe me serait un moins sombre mystère
Que vivre seule et t’appeler.

Et je me réjouirais d’être un repas funèbre
Et d’héberger la mort qui se nourrit de nous,
Si je sentais encor, dans ce lit des ténèbres.
L’emmêlement de nos genoux…