Page:Noailles - Les Vivants et les Morts, 1913.djvu/240

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Prenez votre place éternelle,
Votre splendeur,
Dans l’infini de ma prunelle
Et de mon cœur…



— Une maison de brique rouge
Tremble sur l’eau,
On entend un oiseau qui bouge
Dans le sureau.

Quelle céleste main fait fondre
La brume et l’or
Des nébuleux matins de Londres
Et de Windsor ?

Des chevreuils, des biches, en bande,
D’un pied dressé
Semblent rôder dans la légende
Et le passé.

La pluie attache sa guirlande
Au bois en fleur :
— Écoute, il semble qu’on entende
Battre le cœur