Page:Noailles - Les Vivants et les Morts, 1913.djvu/284

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Hélas ! cette salubre et chaste passion,
Ce grand nid des vivants qui croît et se prépare,
Sera-t-il donc toujours l’ennemi des humains ?
Parmi ce tourbillon de graines et d’essaims,
Nature, vous faut-il une âme qui s’égare,
Et qui mêle à votre âcre et printanier levain
L’inutile désir d’un amour plus divin,
Que vous désabusez et que rien ne répare ?…