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CXXX
Tu m’as quittée ; adieu, je pense à toi.
— Dans l’air du soir une horloge qui sonne ! —
Calme du ciel, douceur de ta personne,
Dans ta maison ta persistante voix !
Ta voix toujours, encor, loin de ma vie
À qui pourtant tout de ton être est dû ;
Quelle que soit mon inlassable envie,
Ton corps, ce soir, est pour mes yeux perdu.
— Jamais mon cœur ne peut en ta présence
Te dénombrer les baumes qu’il contient ;
Peut-être as-tu la juste connaissance
Que rien ne m’est qui ne soit d’abord tien.