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LXX
Pareils à l’Océan qui dans sa force trouble
Contient un orage inconnu,
Tes yeux de sombre azur sont pleins de lueurs doubles,
Jamais ils ne me semblent nus.
Je ne connais pas bien ces lieux de ma misère
Et de ma longue attention ;
Ainsi que sur la lande aux chardons aigus, j’erre,
Me blessant aux déceptions.
— Hélas ! J’étais puissante, attentive, précise,
Mais où toucher ton cœur amer ?
À présent je ressemble à ces femmes assises
Guettant les barques sur la mer.