Page:Noailles - Poème de l’amour, 1924.djvu/92

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J’attends qu’une heure sonne à quelque vague horloge,
              Que je ne sais où situer ;
Je souffre dans mon cœur indomptable où se loge
              L’espoir, que tu ne peux tuer !

— Et pourtant, cher esprit où s’ébattent des ailes,
J’aime mieux ne jamais connaître les nouvelles
              Que renferme ton front têtu,
J’appréhende le mot par qui le cœur chancelle…

              Merci de t’être toujours tu !