Page:Nodier - Thérèse Aubert, 1896.djvu/62

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campagnes riantes, coupées d’espace en espace avec une grâce infinie par de petits coteaux boisés, ou par des bouquets d’arbres solitaires qui se dessinent sur le fond du paysage comme des îles de verdure.

Quand j’arrivai à Sancy, la saison était bien avancée, et quelques traits de ce tableau, altéré par les premières influences de l’hiver, manquaient à la perfection de son ensemble ; mais je les ai rassemblés depuis autour de la première idée que je m’en étais faite, et qui m’avait causé une sorte d’extase. En effet, je n’avais jamais éprouvé jusqu’alors une profonde impression de plaisir à la vue de