Page:Nodier - Thérèse Aubert, 1896.djvu/74

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

charme, tant il s’y rattachait d’idées tendres et délicates ! Au reste, ce ne sont là que des réminiscences, et non un portrait.

J’ai voulu parler d’elle, et non pas substituer à cette vive image qu’elle a laissée dans mon cœur, et que nul effort humain ne saurait faire passer dans l’esprit et dans le cœur des autres, une esquisse imparfaite qui se décolore, qui s’efface sous ma plume.

Ah ! ce n’est point ainsi que je l’ai vue, ou plutôt je ne l’ai jamais vue assez distinctement pour entreprendre de la peindre ! Il y avait sur ses traits un voile lumineux qui m’en dérobait tous les détails, et, maintenant encore, je ne