Page:Nodier - Thérèse Aubert, 1896.djvu/75

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me rappelle son visage que dans le vague de cette vapeur éblouissante dont il était enveloppé.

Mon premier abord avait inspiré à Thérèse un intérêt affectueux, mais familier.

Elle m’avait souri avec une cordialité franche où se révélait toute la bonté de son cœur.

À mesure qu’elle lisait, ses dispositions, sans changer tout à fait de nature, prenaient un autre caractère. Quelque embarras, qui augmentait à chaque ligne, se développait sur sa figure. La timidité paraissait gêner l’effusion d’âme que cette lettre lui inspirait. Son sein palpitait ; ses joues s’étaient vivement colorées. On