Page:Normand - La Muse qui trotte, 1894.djvu/115

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Et vous, frères parisiens,
Suivez-les, ces oiseaux frivoles !
Ne sont-elles pas vos idoles,
À vous autres, Parisiens ?
Leurs yeux, subtils magiciens,
Savent rendre vos têtes folles…
Ô mes frères Parisiens,
Suivez-les, ces oiseaux frivoles !

Faites prestement vos paquets !
Fourrez vos faux-cols dans vos malles…
Pour les stations estivales
Faites prestement vos paquets !
Endossez les complets coquets
Aux multiples diagonales…
Faites prestement vos paquets !
Fourrez vos faux-cols dans vos malles !

Paris vous a dit au revoir
Et vous tire sa révérence