Page:Normand - La Muse qui trotte, 1894.djvu/213

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J’admirais un tout petit nez,
Des traits gentiment chiffonnés,
Des cheveux indisciplinés
Frisant sur une nuque ronde…

Je vous ai dit qu’elle était blonde ?


Ce joli profil tentateur
Se trouvant juste à la hauteur
Du verre d’eau de l’orateur
Hypnotisait mon œil en quête ;
Le cœur troublé d’un vague émoi
En cherchant l’un, bien malgré moi,
Je rencontrais l’autre, et, ma foi !
Tel qu’un bon chien, lorsqu’il arrête…

Je ne détournais pas la tête.


Pendant qu’avec grâce et douceur
Là-bas, l’élégant bénisseur
Enterrait son prédécesseur