Page:Normand - La Muse qui trotte, 1894.djvu/49

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Roses aux corselets verts

Entr’ouverts

Par des guimpes satinées,
Las ! hélas ! pourquoi faut-il

Qu’à l’exil

L’homme vous ait condamnées ?

Vous étiez si bien là-bas

N’est-ce pas,

Sous vos perles de rosée,
Quand, à l’heure du réveil,

Le soleil

Dorait la mer irisée ?

Si bien aussi quand midi

Engourdi,

De langoureuses caresses
Vous abreuvait largement,

En amant

Prodigue de ses tendresses ?