Page:Normand - Le Laurier sanglant, 1916.djvu/78

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Les Prussiens, roses, gras, digèrent leurs succès

Et jouent des valses allemandes.


Le rythme sautillant de ces airs favoris

Qu’on chante là-bas, aux kermesses,

Semble, par ironie, accompagner les cris

De nos canons, les grosses caisses…


Oh ! l’affreuse douleur que mon âme ressent,

Je n’essaierai pas de la dire :

Pour pouvoir l’apaiser il me faudrait du sang,

Et des larmes pour la décrire !