Page:Normand - Paravents et Tréteaux, 1882.djvu/14

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Loin du bruit qui vous obsède,
Loin du monde qui fait loi,
À soi seul on te possède,
On t’a tout entière à soi !

Aussi prends-tu pour leur plaire,
À ces derniers amoureux,
La toilette la plus claire,
Et les tons les plus heureux.

Sous cette brume ténue
Que met sur toi le matin,
Tu leur dis la bienvenue
D’un air discret et mutin ;

Quand, par les midis splendides,
Tu t’étales au soleil,
Pour les fêter, tu te rides
D’un beau sourire vermeil ;