Page:Normand - Paravents et Tréteaux, 1882.djvu/149

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Convertir cette joie en tristesse éternelle !…
Oh ! l’horrible devoir !
Oh ! l’horrible devoir !Je m’avançai vers elle
Cependant, et cherchais quelque détour adroit,
Quand soudain de la main me montrant un endroit,
Un coin du petit bourg perdu dans la nuit noire :

« Tiens ! dit-elle, du feu chez la femme Grégoire…
« Chez Thérèse on allume… et chez Françoise aussi…
« Leurs hommes sont ici, pour sûr ! ils sont ici !
« Mais Pierre ?… Ah ! je saurai ce que cela veut dire ! »

Et quittant la fenêtre, ivre, comme en délire,
Elle voulut sortir… Mais étendant le bras
Et l’arrêtant du geste :
Et l’arrêtant du geste :« Oh ! non ! ne sortez pas ! »

Elle me regarda, blanche comme une morte,
D’un pas inconscient s’avança vers la porte :