Page:Normand - Paravents et Tréteaux, 1882.djvu/160

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À l’ancien Rollin de là-bas,
Grand-père du Rollin-Trudaine ?
Du Rollin des Postes souvent
Le ressouvenir nous assiège,
Et nous croyons, tout en rêvant,
Revivre en notre Vieux collège !

Voici les cours soudainement
Pleines d’un joyeux mouvement
À l’heure où finissait la classe ;
Voici la fontaine, où pendait
Un vaste et superbe godet
Bien avant le godet Wallace ;
Voilà le luxueux parloir,
Où quelquefois, — ô sacrilège ! —
Des visiteuses à l’œil noir
Venaient troubler tout le collège !

Voilà l’horloge, où chaque jour
Nous envoyions avec amour