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dances de l’hôtel de Bretagne, on aperçut les restes de la chapelle de Mercœur.

À droite, se voit l’hôtel de Portericq, aux d’Espinoze, avec son escalier extérieur, son puits et sa tourelle, où fut ouvert le 1er avril 1813 le Mont-de-Piété que le décret Impérial du 3 décembre 1813 avait créé.




Rue Saint-Vincent
Mêmes arrondissement et paroisse.
De la place Saint-Vincent à la place Saint-Jean.

La rue s’est aussi appelée rue Mably sous la Révolution, et doit son nom actuel au voisinage de la place dont nous venons de parler. Ce nom de Mably est celui d’un abbé, né en 1709, mort en 1785, auteur d’un traité civique, et d’une vingtaine d’ouvrages sur l’histoire et la législation.




Passage Saint-Yves
Cinquième arrondissement. Paroisse de Saint-Similien.
De la rue de la Bastille, no 22, à la rue Félibien, no 29.

C’est une rue privée, bâtie sur des jardins et des tenues, qui avaient même des noms, témoin la « tenue de l’Epine », existant au centre de ce passage, et qui devait son nom aux nombreux acacias dont elle était couverte.




Rue Saint-Yves
Mêmes arrondissement et paroisse.
De la rue de la Bastille, nos 34, 36, à la rue Félibien nos 37, 39.

Autrefois, cette rue, que l’on a aussi dénommée rue Félibien, rue Duranderie, rue Dorat, venait déboucher dans cette même rue Félibien, mais un peu plus haut, et en faisant un coude, qui est devenu la rue Emile-Cossé, et la rue Leroy, en 1898. Il y avait à Nantes une chapelle de ce nom, fondée