Page:Notices sur les rues de Nantes 1906.djvu/328

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 311 —

nation de la Perrière et qui lui avait donné son nom. En 1828, les propriétaires adressent une requête pour protester contre le passage des tombereaux qui en proviennent, et qui passent sur leur chemin et le dégradent.

C’est en 1855 que commencèrent les pourparlers entre la famille, la principale propriétaire de tous ces terrains, désignés sous le nom de la Carterie, et la Ville d’une part, et de l’autre les acquéreurs de ce vaste emplacement, pourparlers qui aboutirent enfin et d’où est sorti le nouveau quartier, avec ses voies, la plupart demeurées privées, parmi lesquelles notre rue en particulier.

On y voit plusieurs cours nos 8, 12, 16 et 26, portant les noms des propriétaires.




Rue de Vertais
Quatrième arrondissement. Paroisse de la Madeleine.
Du pont des Récollets au pont de Pirmil.

Le faubourg de Vertais a formé une juridiction, dite du Pont en Vertais, dont Pierre Landais fut seigneur. On y voyait au XVe siècle une petite chapelle appelée Perrot Drouet. Avant la Révolution, les arrêts de Vertais représentaient la limite de l’octroi de Nantes, à l’extrémité sud du Pont des Récollets.

De là le nom de la rue, longue, étroite, dont l’élargissement fut commencé au milieu du XVIIIe siècle. Nous avons lu que la ville fit construire, à la fin du XVIe siècle, vers l’extrémité du Pont de la sortie de Biesse à Vertais, un moulin à eau, avec un logement pour le meunier. Le moulin disparut à la fin du siècle suivant.

Au numéro 20 on rencontre le passage Alexis-Durand, et au no 39 bis celui dit du Chemin-Neuf ou cour Grand-maison.