Page:Nouveau - Valentines et autres vers, 1921.djvu/131

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
133
VALENTINES


Toi, dont le lit doré sait faire
Magnifiquement son devoir,
Peut-être, tu n’as qu’un ovaire…
Je ne tiens pas à le savoir.

J’ignore encor… si… dans les fesses,
S’effeuille la rose des vents,
Car celles sur qui tu t’affaisses…
Je consulterai les savants.

Je ne sais rien de rien des choses,
J’aime à bâiller, même au grand jour,
Mieux que l’huître et plus que les roses
Qui n’en font pas moins bien l’amour.

Je ne sais rien… qu’un peu… l’histoire
De la France… et de ses succès,
Or, ce n’est pas très méritoire,
Je suis républicain Français.

Je crois savoir qu’elle s’ébauche
Avec les Gaulois, et les Francs,
Ces Germains de la couille gauche,
Qui ne me sont indifférents.

Qu’elle se précise au bruit… juste,
Que fit en s’ouvrant sans façons
Le soldat, dont Clovis, auguste,
Fendit… le vase de Soissons.