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Elle arrose une des régions diamantifères les plus riches du Brésil.

abaiter ou abéter v. a. Pêch. Appater. (Vieux.)

abajoue (altération de bajoue ; on a écrit l’abajoue, au lieu de la bajoue) n. f. Poche que certains singes, cheiroptéres et rongeurs, portent dans l’épaisseur des joues, de
a. Abajoue
chaque côté de la bouche. Les abajoues s'ouvrent généralement à l'intérieur de la cavité buccale (singes de l’ancien continent) ; elles peuvent s'ouvrir à l'extérieur (rongeurs de l'Amérique). C'est pour cela que ces derniers animaux ont été nommés diplostomes (double bouche). Les abajoues sont des réservoirs pour les aliments non consommés immédiatement. Dans les chauves-souris du genre nyctere, elles facilitent le vol permettant l'introduction de l'air dans le tissu cellulaire sous cutané.

- Par ext. et plaisam. Joues volumineuses et pendantes.

- Parties latérales du groin du cochon et de la tête de veau, lorsqu'elles sont détachées de l'animal.

Abaka-khan ou Abaga-khan Abakan. 1 Abaga-KHAN, 2" khan mofol do la Mur (1 U.iiil:i-.iu, do 1205 à 1282, était sur 1rs |lnlllll■l^s occid. do l’empire s iii ; isiniis —Ifs Tatars septentrionaux, e la S i-ic iiar nil)ars. • r la iir. .ri.la, |u ■IV.— — ■. ; (|.r.s un…iirs, 1,. plus de; i :.u kil..iii. r :  !  !.. : irr..s.— l— mII :, ^.. |..rlili…r W, „/.yms/.■o..il.Miiia L’.oiiii liai..-., iHii.l.’— i.arl’i.-riv 1.— lii-aii.l.-n 1707. Abalak, village do Sil.iérie, sur l’Irtych, près do Toliolsk ; COO hab. Lieu de pèlerin.ig : e au monastère d’Abnlatskii, 011 se trouve une image miraculeuse de la’Vierge. ABALIÉNATION ( « i)n.f. Dr. rom. Cession, aliénation par illiens situés sur le territoire de l’Italie étaient i dos personnes en droit de les acquérir. ABALIÉNER V. a. Dr. rom. Consentir une abaliénatiou : AnAi.ii. ; Mai lies esclaveSy des troupeaux, des terres. S’abaliéner v. pr. Etre alialiéné. ABALOURDIR frad. balourd) v. a. Rendre lourd, stuIHil.’,.11 iiialilailaiit : AuALOURDlR ui> eufiuit. S ahatoiirclir, v. pr. Devenir lourd, stupide. ABALOURDISSANT, ANTE adj. Qui abalourdit, qui impri iiii.’< raiiiii— stiijii.ir : />’abai.ourdissantks meiiaces. ABALOURDISSEMENT il. m. Action d’abalourdir ; état d’une pi’rsiumealjalourdie :.Bi.avRmssEMEnrd’uneiifant. ABAMA n. m. Plante de la famille des liliacées, groupe des abamécs, il On l’appelle aussi KAKTiiueiB îiiuiiliechun). L. mai ABAMÉES n. f. pi. Groniio de plantes do la famille des liliacées ; le type do co groupe est Yabama. ABAN n. m. Le huitième mois de l’année persane, qui tire son nom du {jénie persan Aban. n Le dixirmo jour du mois solaire, chez les Tersans. Abançay, ville du Pérou, sur 1.200 hab. 1 ; Ces Il —h.ii.l.’Iaprov.d’Ab ; çav. il.|.i.1 A|.iiniiiac. Sucre oxcelleiii,.ai..,.■ !. ; mi nés d’argent. Abancourt François —.Jean WiLiJM.MN ]>■, II.. mmo de lettres et l.il.li..iihil.. 11-., né à Paris en 1745, mort dans.cite ville en 1803. Autour de fables et d’œuvres Abama. dramatiques de peu de valeur, il a lai.ssé une remarquable collection de pièces de théâtre. Abancourt (Charles-Xavier-Joseph de FranquevjLLK II j, ni— eu I7r, s. Neveu de Galonné, il devint ministre de la gu.irr : jiiilli ; t 1792). Mis on accusation pour avoir organise, h ; lo auùt, la défense des Tuileries, il fut massacre à Versailles avec d’autres prisonniers (9 sept. 1792). Abando, bourg d’Espagne, prov. de Biscaye, distr. do Bilbao ; l.iiOO hab. Mines île fer. ABANDON n. m. Action d’abandonner quelqu’un, do délaisser quelqu’un ou quelque chose ; résultat de cette action ; ét.at do la personne ou de la chose abandonnée : Christophe Colomb mourut dans /’abandon el la tnisére. — Gramm. Le mot abandon, suivi do la prép. de, marque tantôt le sens actif, tantôt le sens passif. Ainsi ces mots : i,’AH,.Niutx ni ;’J’hrsrc siumiiriit que ce héros abandonna ■Arian.., i.i.i.1.(U…..| a iir.—.■.iii|, li. : Z’abandon D’Ariane s’J^’iiii ^. i’Pour éviter toute confus Il,’…^ :, , antre tournure. ~ ^ ■.1’—.’il. V..1…… u la Providence. Il AbIl’.irt, do calcul ; laisser-aller gracieux La Parisiejine a un abandon séduisant. —’. ■"’. Renoncement, résignation, négligen.i’. ! r N… lui. lits, de sns devoirs envers soi-même. — Abandon de cœur. Onv.ii m.,.l’âme, franchise, expansion : Il n)l eut pas un s, , , / „, , „„, „(■ rf’ABANDCN DK CŒUR dans toute la vie de m.nl.niir, /, M.iiiitenon. (Ste-Bouvc.) A l’abandon, loc.adv,. "sans secoiir.s, sans protection, etc. : Laisser ses enfants À l’abandon, il Dans le désordre, dans Laisser aller ses affaires k l’abandon. Il Dans inilianto : Rien n’est plus doux que d’être À ■..’I lue du Maine.) [Vieux.] 1..1… par lequel l’acheteur renonce

!’Il.1. iisiiitant à payer la prime. 

— Dr. Al1i..ii.1..1. laissrr une perso’nne, un animal ou une chose ; état d’une personne, d’un animal, d’un objet délaissé. Notre législation prévoit un certain nombre de cas d’abandon. Ainsi lo fait, pour un époux, d’abandonner dans I une douce l’abandon — Encyc à un marcl : son conjoint est une cause do divorce ou de séparation do corps.(’. eiv.. ail, —.Ml), j » arco qu’il est contraire au devoir.1 liai. liai !., 11, c-i I a6an(/ « ; i </’u ; i « //■ «  « / entraille de.s pénalii., , inaiii.1.111 la gravité des cas. — Un…II….— i.i..luliero, abandonnée par son propriétaire, devoaii la |.iiq>riétô du premier qui s’on empare en vertu du droit d’occujiation : c’est sur co droit qu’est fondée l’industrie des cliid’onniers. — Dans lo cas où lo jiropriétairo d’un fonds assujetti à une servitude est tenu de faire à ses frais les ouvrages nécessaires pour l’usii^’o ou la conservation do la servitude, il peut toujours s affranchir do cette charge on abandonnant lo fonds assujetti au propriétaire du fonds auquel est duo la servitude. (C. civ., art. 091).) — Tout copropriétaire d’un mur mitoyen peut se dispenser do contribuer aux réparations et reconstructions on abandonnant lo droit do mitoyenneté, pourvu que le mur mitoyen no soutienne pas un bâtiment qui lui appartienne. (C. civ., art. 650.) — L’héritier qui a accepté une succession.soii-s bénéfice d’inventaire peut so libérer env.Ts s, >s c-ri-anciers et les légataires on leur faisant raban.l.ii 1.— lu. 1rs biens do la succession. (C. civ., art. 802.). la ■.. i i. i. i. inventaire. — Le tiers détenteur d’un inim. ul.l.— h, |.., ilii-qué cesse d’être tenu envers les créanciers liypotliecaires en abandonnanl I iinuirul.li— ^^revù. (C. civ, " art. 2108.) Il On dit DÉLAKSSKMl.M {.I.1I..I.|ii, — AB, 1N1)0N. — h’ii/ ! nJ’>n (/..M ^ /liens â ses créanciers par un débiteur insolvalil.— s’a[.[’rll.. r.w/. » /.. — Ab.nnI, , , , , „, , ;, l. chr/ 1rs Kouiains, faculté laissée â certaiiirs |…|s., uurs n.s|..uisahles d’un délit d’abamionncr à la parlir l.s, -.. Iiulivi.li laiiiuial auteur de co délit. I-o pore do i’aunil.. |…in.iii i., ir., >/, „, idon noxal do son descendant pla. c s…., a |….n. 1, — maître l’abandon de son esclave, I.’|.i..:i. i….. Mi.l..n de son animal. 1ms délits coiniiir. |.ii [.. i, —s cm par les fils de famille donnaimi n.ii..m. ■, 1, — mai n.. ou contrôle pôre, àdesai-ti..ir, |.. ual…pi.. 1..a a|.i..’l.n(…/ ;.i(es, parce que ceux-ci iioin.ii.iK., i.aii.|..iii..T raiii.iir.In dommage (nox-n). Arroni|ili sur l.s ni,.1.— raimUo, l’abandon les con.stitiuiii lu luuuripi, ,.V, MVMiiii M ; ; accompli sur un esclave, il 1.’Iais..|ii rli., ii. :..r. ! -■ hi.iin… Lo dommage causé par un qua.h ii|h-.|,. ij.uii.Mi.|iii—.i..iiiiait. une action noxalo, appelée aciiun de iiiuiperie ; le proiiriotairo do l’animal échappait à l’obligation de réparer lo préjudice en faisant l’abandon noxal. — L’abandon noxal n’a pas passé dans notre droit : quelques coutumes, coHo de Bretagne et celles d’Acs et do Saint-Sever, sont les seuls textes do législation où on le retrouve. Il existe de nos jours dans les Codes du grand-duché de Bade, de la Louisiane ol de la Bavière. — Escr. Abandon de l’épée, Mouvement par lequel on quitte le fer, soit en marchant, soit en prcnan.t le plus long pour aller aux parades. — Sylvie. Ensemble des arbres d’une exploitation qui doivent être abattus. ABANDONNABLE adj. Qui peut, qui doit être abandonné : Tout mauvais projet est AB^DONi<.^Bl.E. ABANDONNATAIRE n. Celui, celle au profit de qui est fait un abandon do biens par un créancier. Anton, de abanDONNATEUR, TRICE. ABANDONNÉ, ÉE n. Celui, celle qui est dans l’abandon, ans secours, sans soutien : Soulai/eons les abandonnés. — Fig. Celui, celle qui mène une conduite déréglée ; ABANDONNEMENT n. m. Action d’abandonner, de délaisser, de renoncer à : Marie de Mêdicis avait pour Leonora (ialigai une soumission qui allait jusqu’à Z’abandonnement de toute volonté, il Cession : Faire à des créanciers I’abandonnement de ses biens. (On dit mieux abandon.) Il Etat d’une personne abandonnée, délaissée : Le f/rand Corneille finit dans Tabandonnement. il Dévouement, abnégation : Tout, en Fénelon, annonçait TabanDONNEMENT et l’oubli de soi-même, il Action de se laisser aller, de se laisser dominer : jÇ/’abandonnement des derniers Mérovingiens à l’ambition des maires du palais causa leur déchéance. Il Inconduite, dérèglement : Vivre dans I’abandonnement. (Acad.) — Abandonnement au bras séculier. V. abandonner. — Abaiiilnuiiiniinii dr iu’-itujiiu. lù-iionccment quo faisait •le possi’ssriir.i’tiii liriiriii….ruai, uiauièro expresse ou tacite. La pu iiii.i. aaii li.’n l..rs.|u.m résignait un bénéfice, qu’on se mariait, ou qu’on pianait un bénéfice incompatible : la seconde, lorsqu on changeait d’habit, qu’on manquait à la résidence, qu’on ne desservait pas le bénéfice. — Ane. T. milit. Lorsque les compagnies n’étaient pas encore au compte du roi, on appelait abandonnement, dans la législation militaire, la banqueroute que faisait un capitaine, quand il laissait, par départ ou par décès, la compagnie mal équipée et hors d’état de tenir campagne. ABANDONNEMENT adv. A l’abandon, hardiment, résolumeut, libéralement : Les assaillants entrèrent abandonnement dans les fossés. (Froissart.) [Vieux.] ABANDONNER (de à et do l’an-.*, mot bandon, d’origine gerni. et signif. pouvoir, puissance) v. a. Délaisser, ne plus S rendre soin de, laisser sans secours ; quitter, se retirer e : Charles VIII abandonna une partie de ses troupes à Adaptes. Il Négliger, interrompre ses relations avec quelqu’un, cesser de lo fréquenter, de lo protéger : Hichelieu abandonna Corneille. Il Quitter un lieu, s’en éloigner : Pendant les tristes jours de l’hiver monotone. Les pauvres uids déserts, les nids qu’on abanuonnc. Se balancent au vent sous le ciel gris de fer. Fr. CoppÉE. Il.’ccorder, concéder : Soit, je vous abandonne ce point. Il Quitter, so séparer, en ]>arlàiit de deux choses antérieurement jointes enseniblo : Les cendres traitées par l’eau ABANDONNENT lu potasse. Il So retirer, en parlant do la mer : La mer a abandonné la côte, il Laisser échapper, no plus retenir : Abandonner les rênes d’un cheval. — Fig. JV’abandonnez pas les étricrs. Maintenez vos avantages, tenez ferme. — Renoncer, laisser de côté, laisser perdre ; se désister de ;.’Ybandonner une entreprise, h Céder une clioso à quelqu’un, lui on laisser l’entière disposition : Les Génois péro de.sa guérison, ou parce qu il ir raires. n Abandonner queliiuun a lu i AIJAITEll — ABAPTISTA AllA^Do.^^f’.lll’.^T la Corte à ta France, p LivrrT cil proie o.viioHer. metlro ix la merci do : Aba.’iikin.M’.u une rtUe a^ /iiftm/c, i| CoiiIiiT, reinettro : Anne d’Autriche AUA.M » o.NNi le pouvoir il.]/iizitriii. — Abandonner non cfrur, S’épan. Ir-r lit.r.iurni. parjr nans conirainui. ii Abaudunner lu cédor, so retirer devant lui. « .1 drapeau, Désert-r. il Abandonner deciii qui cos.io de r ; guérisoii ù. la nature, il Ahnudomu : aux rigueurs ries ju^’c-s laïques un in’Iivi.jM condamné i>ar unr— juri<liction (-•. : cl « ’rhlasti.iu< ;.ic ai : » ^u Surtout ilu trihunal do rïn.juihition â JV-car-l dea bérétiqucs.j — Dr. l’aire abandun, n^ssion ; délaÎHscr. — Cha.ss. Ahamhinicr la roi, ;. Kn parlant des chien ». Prendre Irj clianye. il Ahandonna— t’ohmn, L4cher l’oiseau (le faucon) dans la cam|> : igno jxmr lé^’aver. — Mar. Almniiunni-r mu hùtimt-nt, Kn’fairo l’ahandonncnicnt, en sauvant rériuipage. ii Abandunnrr ta. cHoam^, Cesser do poiirsuivro un hàtiimnt. ir Ahaudunner une ancre, La laisser au fond de Icaii, après avoir coupé la chaîne ou lo r : hlo qui la joii^rnait au navire. ~ l’Kov. II faut être abandonné de Dieu et des hoaunea pour agir ainsi. Sr dit duno pL-r ?, oiine qui a ;  ; it dir la manie ro la plus contraire ù Sun honneur, a ses intcrrt, s. S’ubandonner, v. pr. Se livrer, se laisser aller sans réserve i : Le /loéta s’aba.nim)Nnf, à la riicric. « .Se conrirr entièrement, s’en remettre à, se reposer sur :.S’auanDONNKU à la Providence, à la fortune. B Manquer do force, perdre coura^’e, se désespérer : Un peuple qui t, c s’ahando.nniî pas /iuil toujours par être maître de Mon tort. (E. Lahoulaye.l n 8e négliger dans son maintien, dan » son hahillement : // ue faut pas s’aba>doxneb lorJtnu’on veut plaire. (Acad.) ii Avoir de l’abandon, du laisser-aller : On a toujours plus d’esprit et d’at/rf^ment quand on s’adanDOK^E dans la conversation. (M » " Necker.) — Fig. Se laisser emporter, dominer:L’artiste s’abandonne à son inspiration. — S’abandonnei’à soi-même. Ne suivre que ses propres inspirations ; n’écouter quo ses passions; se livrer tout entier à ses réflexions, ii So livrer sans résistance : En voyant Brutus, César.s’abandonna aux assassins. — S’abandonner à. suivi d’un intiuitif, a le sens de So permettre de, prendre la liberté, la licence de : Il ne faut pas s’adandonnkk témérairement k punir les accusés. — Dans le sens réciproque,.S’abandonner une chose l’an à l’autre, La laisser à fa libre disposition de chacun. — Kn T. do manège. Ne plus obéir qu’avec mollesse, en parlant des animaux do trait : Un cheval s’aba.noonnb lorsqu’il bronche, ralentit son allure, s’abat.’Barrai.) — Syn. Abandonner, délaisser^ quitter, renoncer. Abandonner, c’est ne pas garder près de soi, ne plus faire usage ; et, quand l’abandon porte sur des personnes, il s’y joint une idée do soutTrauce et de besoin pour ces personnes, de négligence, de froideur chez celui qui abandonne. Délaisser veut dire se retirer de celui près duquel on a longtemps vécu, lo laisser dans l’isolement, tjuttter exprime la séparation de la manière la plus simple, sans y ajouter rien de fâcheux. EaÛu, renoncer présente l’action comme un sacririco, ou comme ayant un certain caractère de publicité. On (piitte uno’religion quand on ccsso de la nrofcsser par un motif quelconque ; on l’abandonne quand on manque du zèle nécessaire pour la prati(|uer ; on y renonce quand ou l’abjure. ABANDONNÉS n. m. pi. Titre d’une confrérie en Espa* gnc. ; i Nom des membres d’une académie de Bologne. ABANGA U. m. Fruit de Vabariga, AbanILLA, ville d’Espagne, prov. do Murcie, sur an alti. g. du fleuve côtier Ségura ; 5.600 hab. ABANNATION {si — du lat. ab, et annus, année) n. f. Dans l’ancien droit, exil d’un an, infligé à l’auteur d’un homicide involontaire. ABANNIR (rad. ban) v. a. Prohiber, proscrire. (Vieux.) Abano (Pierre d’j, médecin et alchimiste italien, né À Ahano Bagni en 1250, mort à Padoue en 1316. Il fut accusé de magie devant l’Inquisition et acquitté en 130G. Attaqué de nouveau en 1315, il mourut pendant l’instruction de son procès. Sa servante Marictta ayant soustrait son cadavre à la condamnation qui l’avait frappé, les inquisiteurs ne purent que faire brûler son portrait par lo bourreau. Parmi ses nombreux et savants ouvrages, citons : de Jîemediis venenorum (Venise, 15C5). AbanO Bagni {Aguœ Aponi ou Patai’inx Aqur des Romains), bourg d’Italie ù 10 Kilom. de Padoue ; S.SSObab. n dispute à celte ville l’honneur d’avoir vu naître TlteLive. Patrie de Pierre d’Abano. Eau minérale chlorurée sodique, contre les rhumatismes, la goutte, l’eczéma humide, et eaux sulfureuses employées en boisson. Les boues d’Abano sont utilisées contre les raideurs articulaires chroniques. Abantes, anc. peuple de l’Eubéc, qui, d’après VIliade, prit part ù la guerre do Troie. Plus tard, des Abantes sont signalés on Phocido et en Epire. — Cn Abantb. — Adjectiv. : Ouerrier abantb. AbANTIADE {si). Descendant d’Abas, roi d’Arços ; en particulier, Acrisios ou Persée. — t’n AsANTiAnK. — Adjectiv. : //t*ro « abantiade. Dynastie abantiadb. AbantiaS {si-dss). Descendante d’Abas ; en particulier, Atalanie un Danaé. — Priticesse.vbantias. Abantidas {dâss), tyran qui usurpa lo pouvoir à Sicvoue, après avoir fait massacrer Clinias, père d’Aratus {•h av. J.-C.i. Il fut assassiné à son tour en 231. Il aimait les lettres el suivait les leçons de Dinax et d’Aristoto le Dialecticien. AbANTIS (/tss) « i AbANTIDE, ancien nom de lEubée, qui fut habitée aux temps héroïques par les Abantes. AbaNTO, bourg d’Espagne, prov. do Biscaye, distr.de Valmaceda. entre la baie "do Bilbao et lo no côtier do Somorrostro ; 7.150 hab. Kiches mines de fer. ABAPTISTA, ABAPTISTE OU ABAPTISTON iba-ti-sta ou st’ou ston’— du gr. apriv., et baptizein, plonger) n. m. Sorte de iréiian non emplovè, pourvu d’une pointe conique qui l’cmpécho do s’ea^>occ^ trop. Y. trépan.