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BELLOSTE — BELOiN

antiques. Fort jeune encore, il acquit par ses ouvrages une grande réputation, qui lui fit donner par Clément X le titre de Antiquario di Roma. Bellon avait réuni une belle collection d’antiquités, de dessins et d’estampes, qui fut achetée, après sa mort, par l’électeur de Brandebourg. Il a feissé un grand nombre d’ouvrages, parmi lesquels on cite ■ Notw in numismata Ephesix (I608) te Gemme antiche figumte di Leonardi Agoslmi (16^- IC-O) Vite de pit lori, scuttori ed arekitetti modem (l-. ■ ’" irium philosophorum, poetarum ’

imagines {lGa5) ;Expositio symtiot r 1 hssi) ; Descrizione delV imaqim d I ’ bino, etc. ; gli Antichi Sepolci 1 o% 1 1/ ’ elrusehi trovati inJtoma, etc (17U4)

BellOSTG (Augustin), chirurgien d armée no j Pins en 1654, mort en 1730 à Turin bon Clnriiigten d lioji lut V1G96) a été souvent réimprimé et tr 1 lu t BELLOT {bé-lo), OTTE [dim le / 1 I r P t f et joli, gentil, mignon : i^i//ci^e nEii t s

— Iron. Bellâtre, qui veut fain I e

BELLOT, d’une figure assez ridici I

— Substantiv. Terme- affectueux nt

ne désigne qu’un enfant beau et mi [ j U / i t bcl-LOT. Ma chère petite BELLOTxt,

BellOT (Joseph-René), marin français ne à Pans en 1826, mort en 1853, victime du dévouement qui le poussa dans les mers polaires à la recherche de sir John Fran klin. Entré à 1 Ecole navale à quinze ans et demi, Bellot se distingua à Madagascar et en Océanie. En 1851, il obtint la permission de s’associer à l’expédi prolongea jusqu’au 16 octobre 1852. Le capi-Kennedy, qui la commandait, déclara, à .•" * taine Keuueuy, qui la uuuiuu*iuu<iit, uc^iaia en Angleterre, dans son rapport à l’amirauté, qu’il lui impossible de trouver des expressions suffisantes pour rendre justice aux admirables services de Bellot. L’année suivante, Bellot voulut encore prendre part à l’expédition dirigée, dans les mêmes mers et dans le même but, par le capitaine Inglefield. Il y trouva la mort. Pendant que l’intrépide officier était engagé sur les glaces flottantes, avec deux matelots, un violent coup de vent le jeta dans une crevasse, où il fut noyé.

Les circonstances de la mort de Bellot, qui, pondant ce second voyage, avait été nommé lieutenant de vaisseau, causèrent une émotion aussi profonde en Angleterre qu’en France. Rûchefort, dont Bellot était originaire, vota un monument à sa mémoire. L’Angleterre a également éternisé cette mémoire en lui élevant un monument à Greenwich, à l’endroit même où, avant de monter à bord du Pliamix, Bellot avait reçu les adieux de ses amis. Bellot a laissé, sur ses deux expéditions dans les mers polaires, des récits qui ont paru en volume, sous le titre de : Joumat d’un voyage aux mers polaires (Paris, 1854). BELLOTE n. f. Nom vulgaire des glands doux. Bellotto ou Belotto (Bernardo), dit Canaletti le Jeune, peintre et graveur italien, né à Venise vers 1720, mort à ’Varsovie en 1780, eut pour maître son oncle Antonio Canaletti, dont il prit le nom, et dont il imita le ferme pas moins de 34 tableaux de sa main, ornés de figures peintes par le Bolonais Stefano Torelli. Le Louvre n’a rien de lui. Ses estampes sont estimées des amateurs. BellOU-EN-HOULME, comm. de l’Orne, arrond. et à 20kilom. de Domfront ; 1.87G hab. Ferme-école de Dieulelit ; tourbières.

Bellovaques [Beltovacï]^ peuple de la Gaule, dans la Belgique II’, occupait lo territoire qui forma plus tard le diocèse de Beauvais ; la capitale reçut des Romains le nom de Cxsaromagus, puis, au iv" siècle, le nom du peuple se substitua au nom de la ville, Betlovacos, d’où Beauvais. — Un Bellovaqoe.

BellOVÈSE, chef gaulois qui aurait vécu, d’après Tite-Live, à la fin du vu’ siècle av. J.-C. La population de la Celtique, sur laquelle régnait alors le roi des Bitu-

iges, Ambigat, s’étant accrue dans une proportion

Hercynienne (forêt Noire [Allemagne du Sud]), le second en Italie. Parti avec le trop-plein des peuples de la Celtique, Bellovèse, après avoir secouru les Salluviens (Marseillais), franchit les Alpes, écrasa les Etrusques qui occupaient les plaines du Pô, et fonda Milan. Avec la permission de Bellovèse, d’autres bandes s’établirent sueles territoires de Brescia et de "Vérone, puis, plus tard, franchirent le Pô et repoussèrent les Ombriens dans l’Apennin. C’est alors que les habitants de Clusium firent appel aux Romains.

Ce récit de Tite-Live (V, 34), plein de contradictions et d’invraisemblances, est rejeté par la critique contemporaine. Vers l’an 600, les Gaulois n’étaient pas encore installés en Gaule ; les Celtes étaient établis dans le sud de l’Allemagne, et de là partirent les envahisseurs de l’Italie. Furent-ils conduits par Bellovèse ? Le fait est plus que douteux ; Tite-Live a dû s’inspirer de quelque légende celtique, de laquelle on ne doit retenir qu’un fait incontestable : l’invasion des Gaulois du sud de l’Allemagne en Italie.

— BiBLioGR. : H. d’Arbois de Jubainville, l’Empire celtiîueowiv’iîécteocanïnoire ère, dans la «Revue historique ». BelLOY (Pierre ns) , jurisconsulte français, né à Montauban vers 1540, mort vers 1626 ; professeur de droit à Toulouse, puis conseiller en lasénécnaussée de cette ville. L’ardeur qu’il mit à soutenir les droits de Henri IV et la publication d’un écrit intitulé rilWmoiresefreciWiWei’orii ; me. rfes alliances et succession de la maison royale de .Fmnce (1587), lui attirèrent la haine des ligueurs, et, en 1587, il fut jeté en prison par ordre des Guises. Ce ne fut que deuxans après qu’il parvint à s’échapper de la Bastille. Lorsque Henri IV fut parvenu au trône, il nomma de Belloy avocat général au parlement de Toulouse, en récompense de ses services. On a de ce magistrat beaucoup d’écrits polémiques. Belloy (Pierre-Laurent BniRETTE, dit de), poète français, né à Saint-Flour on 1727, mort à Paris en 1775. Il s’engagea dans une troupe de comédiens, sous le nom de Belloy. Il donna, en 1757, Titus, sa première tragédie, représentée à la Comédie-Française en 1758. Zelmire, et surtout le Siège de Calais (1765), le placèrent parmi les meil-ArmesdeBellune.

leurs poètes tragiques, et il dut encore de grands succès à Gaston et Bayard(m), Pierre le Cruel (1772), Gabrielle de Vergy (1777). De Belloy fut, pour son temps, un novateur- il a puisé ses meilleures inspirations dans les annales do la France. Il a souvent rencontré d’heureux et puissants effets dramatiques.

Belloy (Jean-Baptiste de), prélat français, né à Morangles, près de Beaumont-sur-Oise, en 1709, mort en 1808 ; promu, en 1751, à Tévêché de Glandève, puis, en 1755, à Marseille. En 1802, il fut nommé archevêque de Paris, et il reçut, en 1803, le chapeau de cardinal. Par sa bonté et sa tolérance, il avait conquis la vénération de tous. Belloy (Auguste, marquis de), poète et auteur dramatique, né à Paris en 1815, mort en 187 1. Deux petites comédies en un acte et en vers : Karel Dujardm 11844), Pythias et Damon (1847), le firent connaître. Il a, depuis, été chargé de la critique dramatique au «Courrier de Paris » , et plus tard à 1’ » Illustration » . On lui doit encore : le Chevalier d’ Ai, ses aventures et ses poésies (1854) ; les Légendes fleuries (1855) ; la Mal’ Aria, drame en un acte et en vers (Comédie-Française, 1853) ; le Tasse à Sorrente, pastorale en trois actes et en vers (Odéon, 1857) ; Christophe Colomb et la découverte du nouveau monde (1864) ; etc. . BELLUAIRE (du lat. bellua, bête féroce) n. m. Antiq. rom. Celui qui, dans les amphithéâtres, combattait les bêtes féroces. Il Esclave attaché au service des animaux du cirque. Il Auj., Celui qui dompte les bêtes féroces ; celui qui les soigne dans une ménagerie.

BelLUCCI (Antonio), peintre et graveur italien, no en 1654 à Pieve di Soligo, dans le Trévisan, mort à Venise en 1726. On cite de lui le plafond de Buckingham-House, à Londres. Le musée de Dresde a deux toiles de lui : Vierge emmaillotant l’Enfant Jésus et Vénus donnant a manger à une colombe. Ce peintre a exagéré les effets d’onibre dans ses compositions.

BELLUCCIA n. f. Bot. Syn. de ptélée.

BELLUGIE n. f. Genre de mélastomacées-miconiées, renfermant des arbres ou arbustes glabres des régions chaudes de l’Amérique du Nord et de 1 Amérique du Sud. BELLUE ou BELLUYE [lu-i) n. m. Nom . !’ In rnri.-i.d’esturgeon qui atteint la plus grande taiil--BellunE (Be/imum), ville d’Italie [Vfiii prov. et de district, à la jonction de l’Ardo avec la Piave : 18.000 hab.

Scieries mécaniques ; foires et rii :jr chés. Patrie de Mauro Caprll n

élu pape en 1832, sous le 1 i

de «Grégoire XVI ». — Le rfiw, : ;

de Bellune compte 46.300 hab. ; layy.uvince, une des huit divisions de la Vénétie, 176.500 hab.

Bellune (duc de), maréchal do

France. V. Victoe.

BelLUS, bourg de l’Austro-Hon-

grie (Hongrie [comitatdeTrencsen]),

sur la "Waag ; 2.400 habitants. Sources thermales et bains. BELLY {bé-li) ou BÉLY n. m. Sorte de métier à filer, autrefois en usage dans les filatures de coton ; C’est le belly qui a succédé â l’antique rouet.

Belly (Léon), peintre français, né à Saint-Omer en 1827, mort à Paris en 1S77. fut élève de Troyon. Séduit par les sites et les tviM-- u- [ oiimi, l ;..||y s’est fait une place distinguée aujin h nii le’ Fromentin, de Marilhat et de Dauzaiv I lide, vigoureuse, pleine de hardiesse 01 .1. iniNii. n ; i à la vivacité et à la profondeur de rimpre.^aïuu. ,■^.•,^ meilleurs tableaux sont : la Plaine de Ghiseh et une Digue au bord du Nil (1859) ; Eff’et du soir dans le désert de Tyh ; les Bords du Nil et les Pèlerins allant à La Mecque (1861) ; Sackiées de la basse Egypte et Une rue du Caire (1863) ; etc. BelMEZ, bourg d’Espagne (Andalousie [prov. de Cordouel), sur le Guadiato, affl. du Guadalquivir ; 12.000 hab. Bassin houiller riche et étendu.

BelmONT, ch.-l. de cant. de l’Aveyron, arrond. et à 25 kilom. de Saint-Affrique, sur une colline au pied de laquelle coule la Rance ; 1.502 hab. Eglise paroissiale du XV siècle. — Le cant. a 6 comm. et 6.18S hab. BelMONT, ch.-l. de cant. de la Loire, arrond. et à 38 kil. de Roanne, près de la source de l’Aron, sous-affl. de la Loire ; 3.517 hab. Soieries, moulins. Le Mont-Pinay, près de ce bourg, offre un aspect pittoresque. — Le cant. a 9 comm. et 12.460 hab.

BelmoNT, localité des Etats-Unis (Missouri), sur lo Mississipi, en face de la ville de Columbus (Kentucky), a donné son nom à un combat livré le 7 novembre I861, où furent complètement battus les fédéraux, que commandaient les généraux Grant et Mac Clelland. BelMONTE ou JeqUITINHONHA, fleuve côtier du Brésil, marquant la limite entre les provinces de Bahia et de Porto-Seguro, et se jetant dans l’Atlantique par un delta sur lequel est la ville de Belmonte.

BelMOHTE, ville d’Espagne (Nouvelle-Castille [prov. de Cuenca]), ch.-l. de partido ; 2.550 hab. Château fort, moulins à huile. Patrie du poète Fray Luis de Léon. — Pop. du district ou partido du même nom : 29.100 hab. Belmonte, bourg du Portugal (prov. de Beira [district de Castello-Branco]) ; 1.930 hab. — Le concelho du même nom compte 5.350 hab.

Belmonte Calabro, bourg d’Italie (Calabre Citérieure [prov. de Cosenza]), non loin de la Méditerranée ; 4.000 hab. Education de vers à soie.

Belmonte, ville du Brésil (prov. de Bahia), sur l’Atlantique, avec un petit port obstrué par les sables, mais servant néanmoins de débouché aux produits qui viennent du nord de la province de Minas-Geraes ; 4.350 hab. Belmonte Bermddez (Luis de), auteur dramatique espagnol, né à SéviUe vers 1587. Il passa très jeune dans lo nouveau monde. On lui doit des comédies assez nombreuses, dont les plus connues sont : Algunas hazanas de don Garcia ffurtado de Mendoza ; el Diahlo predicador ; la Renegata de Valladolid ; l’ffispalie ;un autre poème, l’Aurore du Christ, et diverses poésies.

BELMONTÉ-PIGNATELLI. Biogr. V. PiGNATELLI. BelMONTET (Louis), poète et homme politique français, né à Montauban en 1799, mort à Paris en 1879. Il manifesta de bonne heure un enthousiasme chaleureux pour la gloire du premier Empire. Une de ses pièces de jeunesse est intitulée les Mânes de Waterloo, et, après quelques épîtres, dithyrambes, etc., envoyés aux jeux Floraux, il publia les Funérailles de Napoléon (1821). Quoique classique enragé, Belmontet collaborait à la Muse française, organe de la pléiade qui avait pour chefs Victor Hugo , Emile Deschamps et Sainte-Beuve. Il se sépara bientôt d’eux, et le succès de Bernani, de Lucrèce Borgia, lui inspira ce vers souvent cité :

L’art scénique, aujourd’hui c’est l’art arsenical-Le vrai feu d’artifice est d’être magnanime, est resté dans toutes les mémoires ; il date d’une époque bien postérieure, et termine un petit poème à l’occasion du 15 août, sous le second Empire, où l’auteur, fort bien en cour, plaidait en faveur d’une amnistie. La meilleure œuvre de Belmontet est Une fête sous Néron, tragédie en cinq actes et on vers, en collaboration avec Alex. Soumet (Odéon, 1829). On lui doit encore : les Tristes, élégies (1824) ; le Souper d’Auguste, poème (1828) ; Nombres d’or (1846) ; Strophes guerrières (1857) ; Odes sur la campagne d’Italie (1859) ; Napoléoniennes (iô9). — Elu député en 1863 par le département de Tarn-et-Garonne, Belmontet siégea à la Chambre jusqu’à la chute de l’Empire. BELMONTIE (ti — de Belmont, n. pr.) n. f. Genre do gentianacées, renfermant quelques plantes herbacées annuelles de l’Afrique austa-Êile.

BELNEAU (no) n. m. Espèce de tombereau pour le transport du fumier, n On dit aussi banneau, dans certains pays. BÉLO n. m. Arbre des Moluques, qu’on emploie à faire des pieux pour fermer les viviers, n On l’appelle aussi arbee oloni

îsaj

in.ve, fille d’un con-

1 -■ .n 1854. Elève de

-■irakosch, elle vint

^. r-7 ;e, au Théâtre-

■ :• "iitralto et la grâce

succès. On la vit ensuite

Bomeo i

ueillie. De Paris, Anna de Belocca se rendit à nndres, où elle joua lancredi. Mignon, Oiyhée, puis se t entendre sur diverses autres scènes étrangères. BÉLOCE n. f. Prune sauvage, fruit du bélocier. BelochUS ou BÉLÉOUS, roi d’Assyrie, nommé par juiliuis. et r|ni aurait régné à Ninive vers le x« siècle

^ -C II aurait été dépossédé par Bélitaras, son jardiirr ; 

luais . ,. ru n’a pas été retrouvé jusqu’ici dans les BÉLOCIER ( !) . J n. m. Nom vulgaire du prunier sauvage. BÉLODON n. m. Genre de crocodiliens fossiles, de la faillie des bélodontidés (keuper du Wurtemberg). crocodiliens. — Un bélûdontidé.

— Encycl. On peut considérer les bélodontidés comme les plus anciens représentants des crocodiles ; ils sont caractérisés par une quatrième ouverture qui s’ajoute aux narines, orbites et fosses temporales, et qui se trouve à l’extrémité postérieure du sus-maxillaire (trias), BeLŒIL, bourg de Belgique (prov. de Hainaut), arrond. adm. d’Ath, judic. de Tournay ; 2.682 hab. Brasseries estimées. Beau château, construit en 1146 et appartenant depuis 1311 aux princes de Ligne. Les jardins ont été dessinés par Lenôtre en 1711. Dans le château se trouvent une bibliothèque très riche en manuscrits ; une collection d’armes BELOGRADJIK ou BjELOGRADCIK, ville de Bulgarie (district de Vidin), près de la frontière de la Serbie ; 1 .000 h. Ancien castellum romain. Ch.-l. d’un sous-district peuplé de 32.250 hab.

BelOIT, petite ville des Etats-Unis CWisoonsin) ; G. 300 h. Commerce actif, manufactures.

BelON (Pierre), naturaliste et médecin français, né au hameau de La Souletière, près du Mans (Sarthe), en 1517. D’une famille obscure, Belon fut distingue et protégé par Guillaume Duprat, évêque

de Clermont, René du Bellay ,

évêque du Mans, les cardinaux

de Lorraine et de Tournon.

Grâce à eux, il fit de bonnes

études, et entreprit de longs et

utiles voyages. Il accompagna

le savant Valérius Cordus en

Allemagne et en Bohême, et fut

arrêté à Thionville, au retour

d’un de ces voyages. Il lui au-

rait été impossible de payer 1

prix qu’on mettait à sa lihn

sans le secours d’un gei.iu

homme nommé Dehamme, ii .

ché de ce que notre natnr 1 ^

liste était compatriote de Roii /

sard. n voyagea surtout en / ^ /

Orient, parcourut la Grèce, ^ y

Constantinople, les îles de l’Ar- Belon chipel, l’Asie Mineure, l’Egypte

et la Palestine. Il vit à Rome Rondelet et Salviani, deux savants zoologistes. En 1550, Henri II lui accorda une pension de 200 écus. Charles IX l’accueillit aussi fort bien, et le logea au château de Madrid. En 1564, en revenant de Pans, il fut assassiné par des voleurs, en traversant le bois de Boulogne. Belon a enrichi l’histoire naturelle d’un grand nombre d’observations nouvelles, et, en outre, a donné d’intéressantes relations sur les antiquités, les ruines, l’état moral et religieux des pays qu’il avait visités. Il contribua puissamment aux progrès de l’histoire naturelle au xvi" siècle, et ouvrit la voie à l’anatomie comparée. Nous citerons parmi ses ouvrages : Histoire naturelle des estranges poissons marins, etc. (1551) ;