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LEFÈYRE — LE HÉRISSÉ

au ministère Je la marine >, 1870-1 i»"7,’.Caiii mi ne «ie vaisseau (1876), il participa en 1881 au commandement do Slaa. et i l’aifaire de Gabès. Membre du conseil des travaux (1882), il fut promu contre-amiral en 1881, fut major de la flotte à Brest et. devenu vice-amiral en 1890, prit le portefeuille de la marine dans le cabinet Casimir-Pcricr (3 déc. 1893- 30 mai 189 1 . 11 passa au cadre do riiservo en 1893. IjEFÈVRE iVictor-G«*/arc^, professeur cl compositeur français, nô à Provins en 1831. H entra quelque temps au Conservatoire, dans la classe dharmonie d’Ilippolvto Colot, mais il en sortit bientôt poursuivre les leçons do Malejcn, sous la dircclion duquel il resta pendant dix années. Il se livra alors lui-même à l’enseignement, et, ayant épousé en I8*i5 la lille aînée de Niedermeyer, il fut bientôt nommé directeur de Timportante écolo de musique religieuse l’ondée par celui-ci en 1853. Sous sa direction, cette école, qui plus tard s’appela Ecole de musique classique, prit une extensiou nouvelle. Il reconstitua la Société de musique vocale classique sans accompagnement, îondéo naguère par le prince do la Moskowa et Niodermeyer, et donna avec elle de nombreux concerts où furent exécutées des œuvres inconnues des maîtres des xvi’ et xvii" siècles. G. Lefèvre a écrit lui-même des messes avec orchestre, quatuors, un traité dharmonie, etc. IjEFÈVRE I Maurice’, romancier et auteur dramatique français, né à hisieux (Calvados) en 1857. Fils et peiitlîls de journalistes républicains, il débuta dans le •> Lexovien u, fondé par son arriôre-^Tand’mère eu 1816. S’étant rendu à Paris en 1875, il écrivit successivement ou à la fois à la *> Liberté » 1,1877}, au • Gaulois ", au " Matin n, à r " Echo de Paris », où il signait la « Soirée parisienne» du pseudonyme de FLAMBiiRGE, au «Voltaire», au " Figaro " (1889) où il fait la Soirée théâtrale signée Un Monsiecr DE l’ohchkstkk et où il fonda les fameux Five o’clochs (1891), aux revues» le Monde moderne » et « le Monde artiste », où il soutint une campagne ardente (1888-1S92) en faveur du réalisme au théâtre. 11 a fait jouer, soit seul, soit en collaboration : Scaramouche, ballet-pantomime, Conte de pr-intciups, le Discobole, la Xuit de Xoêl, le Crime d’un fils. Horribles détails ! avec Louis Decori (1903) ; Tout vient à point ! En librairie, il a publié : Mademoiselle Collardier, Scaramouche, conte ; Crèvecœur ; Par amour ; le Château de cartes ; Histoires invraisemblables ; A travers champs ; la Chanson de Paris ; la I-’cmme à travers l’histoire, recueil de causeries ; Madame Carignan ; l’un ; etc. Conférencier remarquable, Lefèvre a remporté des succès à Monte-Carlo, à Bruxelles, à Londres, à New-York, etc., et surtout à Paris, de 1890 à 1902, à la "Sodiniére.

■^ LefÈVRE-PONTALIS (Germain-.4«fonin), homme politique et publtciste français, né à Paris en 1830. — Il est mort dans la même ville en 1903. Aux ouvrages précédemment cités il faut ajouter : les Elections prussiennes (1899) ; l’Ecole de le Play, la Héforme électorale (1899) ; Histoire de la Hollande avant le xviii* siècle (1900) ; les Elections en Europe à lu fin du xix* siècle (1902). IjEFÈV RE-PO NT ALIS (Germain), diplomate et historien français, né à Paris en 1860, fils du précédent. Elève de l’Ecole des chartes (1879-1883), licencié es lettres et en droit, il fut attaché au bureau historique des archives du ministère des art’aires étrangères, qu’il quitta en 1891 avec le titre de secrétaire d’ambassade. 11 a collaboré aux Inventaires des archives des alfaires étrangères et publié un grand- nombre de monographies [Olivier Basselin, le Siège de Meulan en 1424, etc.) et do mémoires documentaires sur l’histoire de Jeanne d’Arc. Ses travaux sur ce point spécial lui ont valu d’être chargé, par la Société de l’histoire de France, du conseil de laquelle il est membre, de la continuation de l’ouvrage do t^uicherat sur le procès de Jeanne d’Arc. Ses principaux livres, en outre de sa thèse {Etude sur Jean de vitliers, seigneur de l’hlc-Adam, 1883), sont : Correspondance inédite des ambassadeurs de France en Angleterre, de Castillon et de Marillac ; Odet de Selve. (1885-H88) ; Mission du marquis d’Eyuilles auprès de Charles-Edouard 1745-1746 {U87-18S8), et la Chronique d’Antonio Morosini 1396-14/3, en collaboration avec Léon Dorez (1901).

liEFÈVRE-PONTALIS (Eugène), archéologue français, né à Paris en 180 :;. irore du [«recèdent. Elève au lycée Condorcet. il suivit les cours de l’Ecole des chartes (1881-I 8>tji, et fut d’abord attaché à la bibliothèque Mazarine ; puis il remplit les fonctions de bibliothécaire du comité des travaux historinues et scientifiques jusqu’en 1892. Il a collaboré à la Bibliographie des travaux historiques et archéologiques des Sociétés savantes de la France et a publié beaucoup do monographies d’églises dans les Bulletins des Sociétés départementales. Son principal ouvrage, très important pour l’histoire de l’art gothique, est intitulé Architecture religieuse dans l’ancien diocèse de Soissons aux A7« et X/P siècles (l89-i-i896). Il a étudié de la même façon l’Architecture romane en Espagne. Citons encore : Monographie de l’église de Saint-Madou de Pantoise (1888) ; Histoire de la cathédrale de yoyon {19QI) ; les Architclcs et la faça’le de la cathédrale de Chartres aux XP €t A//« siècles (1902). Eugène Lofèvre-Pontalis dirige depuis 1900 la Sociêié française d’archéologie et le Bullolin monnmenial. Il a été nommé suppléant à la chaire d’archéolugie à l’Ecole des chartes.

IjEFFINGHE, comm. de Belgique (prov. de Flandre-Occidentale [arrond. d’Ostendej) ; 1880 hab. Tanneries. Lefort (PaulA.lolphe), écrivain d’art français, né ù Maniers (Sarthe) en isJO, mort à Paris en 1901. Il résida de 1855 à 1867 en Espagne, où il dirigea un dos services do la ligne do chemin do fer do Madrid à Saragosso et employa ses loisirs à l’élude do l’art espagnol, sur lequel il a écrit, entre autres ouvrages : Essai d’un cataloque raisonné de l’œuvre gravé et lithographie de Goya (1877) ; Mtinllo et ses étèws ; Velasquez (1888) ; la Peinture espagnole (1894). II a donné des monographies à l’Histoire des Peintres, de Charles Blan. etùla Gazeltv des Beaux-arts, des études sur JUt-’-ra, ^urbaran , l’académie San Fernando, le Musée du Prado, Ph. Jià.-^r.eau et François Bonvtn, TU. ihbot. etc. 11 avait été nommé on 1880 inspecteur des beaux arts.

LEOASTELOl8(Jule8-Prosper), sculpteur français, nô à I :iris en 1855. Elève d’Emilo Carl’er et d’Kug. Levasseur, il a exécuté un certain nombre do sculptures, bustes ou bas-rehefs. cependant, il est plutôt connu comme auteur de plaquettes. Celle de la Jeunesse est une des plus connues. C’est à ce litre qu’il fut récompensé à l’Expûsiliou de 1900 (Paris). Parmi ses morceaux de sculpture, signalons : Fénehon, buste marbre pour le lycée de Chambéry ; Clara d’Anduze, monumenl érigé à Anduze (Gard) ; le Docteur Tourane, buste bronze ; Maternité, Secours, Assistance, trois bas-reliefs do pierre pour la crèche et le dispensaire de Saint-Maur. Legastciois est attaché comme graveur à la Monnaie do Paris.

Legault (Marie-Françoise, dite Maria), actrice française, née et morte à I*ans (1858-1905). Elève de Monrose au Conservatoire, elle obtenait un second prix de comédie en 1872, et remportait le premier l’année suivante. Ingénue charmante, elle débutait à la Comédie-Française on 1874, dans l’Epreuve, mais n’y restait que peu de temps. Engagée au Gymnase, elle y créa plusieurs rôles dans : le Charmeur, les Peux Comtesses, Ferréol, l’Age ingrat, fit en 1879 une courte apparition au Palais-Uoyal, et entra au Vaudeville, où elle se fit remarquer dans : la Princesse Georges, Tète de linotte, la Vie facile, les Bois en exil et Clara Soleil. En 1887, elle débuta sérieusement à la Comédie-Française dans le Legs et le Caprice, joua Célimèue du Misanthrope, mais au bout de deux ans accepta un engagement pour le théâtre français de Saint-Pétersbourg, où elle obtint de vifs succès. De retour en France en 1893, elle rentra au Vaudeville, d’où elle retourna en 1894 au Gymnase. Elle alla créer ensuite la Figurante à la Renaissance (1896), Hoxane dans Cyrano de Bergerac à la Porte-Saint-Martin (1897), et enfin Marie-Louise, dans l’Aiglon, au théâtre Sarah Bernhardt (1900).

  • XjEGER (Louisl, professeur et écrivain français, né à

Toulouse en 1843. — A la suite d’une étude faite â l’Insiiiut en octobre 1901 sur la Bataille de Crécy, d’après les écrivains bohémiens, il a constitué un comité pour l’inauguration d’un monument commémoratif de cette bataille. Ce monument a été inauguré le l" octobre 1905. Outre les ouvrages déjà cités, il a encore publié trois volumes d’£'/»rfes s ?at’es (1875-1886), une édition de l’Evangéliaire de Beims (1899) et les Souvenirs d’un slavophile (1905). LEGHORN (nom ano^l. de Lïvourne) n. Nom donné à des gallinacés originaires de l’Europe méridionale (sans doute de l’Italie), et qui ont été introduits en Angleterre et en Amérique.

— Enctcl. Les leghorns sont des volailles de taille movenne ; alertes et vives, elles se plaisent en parquets, maïs, abandonnées à elles-mêmes, elles trouvent bien leur subsistance. Le coq possède une crête simple, bien dentelée, droite et très développée, alors que celle de la .,/^>^--V_

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Coq et poule leghorns blancs.

poule est retombante ; les barbillons sont longs et rouges, les oreillons jaune soufre. Les leghorns ont joui quelque temps en France d’une véritable vogue ; mais elles ont été discréditées parles poules de Livourne, qui, introduites d’Italie, propagèrent dans les poulaillers la diphtérie dont elles étaient atteintes ; d’autre part, la chair de ces volailles est jaunâtre et peu savoureuse. Il faut dire cependant qu’elles possèdent de remarquables qualités de pondeuses. Il en existe plusieurs variétés : blanche, la plus estimée ; dorée, fauve ^très appréciée en Angleterre) et noire.

  • IjE Goffic iCharles). littérateur français, né à Lanniou

en 1863. — En même temps qu’une collaboraiiou abondante à divers journaux et revues, il a donné en librairie : l’Ame bretonne (1902) ; les Métiers pittoresques (1903) ; Sur la côte ; l’Erreur de Florence (1904) ; les Bonnets rouges (1906) ; etc. Il a fait jouer avec succès un acte en vers, en collaboration avec Gabriel Vicaire, le Sortilège (1896). Legouis (Emile), professeur et littérateur français, né à Hontleur (Calvados) en 1861. Licencié es lettres (1880- 1881 ;, il enseigna l’anglais pendant un an au collège d’Avranches (1881-1882), et fut nommé agrégé d’anglais eu 1885. Il fut alors envoyé à Lyon comme maître de conférences d’anglais, passa ses thèses de doctorat à Paris en 1896, fut nommé professeur titulaire à l’université do Lyon et chargé du cours d’anglais à la Sorbonno (1904). Ses thèses ont pour litres : la Jeunesse de William Vords-UJor //i (1896) et Quomodo Spenserus ad Chaucerum se fingens in Eclogis (the Shepheardes Calender) versum heroicum rénovant ac rt-fecerit. Il a publié en outre : Thotnas Gray. Choix de poésies (1887) ; le Général Beaupny, en collaboration avec G. Bussière (189I) ; the Earlq Life of W. Wordswurih franslated byJ. W, Mutthews(iS91) ; Quelques poèmes de Wordsworth, traduits en vers (1896) ; Pages choisies de Shakspeare(lS09) ; édition do Wordsworth {Z) ; Morceaux choisis de littérature anglaise, avec Beljame (1905) ; etc.

Le Gout-OÉRARD, peintre français, nô à Saint-L6 (Man<-he) en 1856. Il appartenait depuis dix ans à l’administration des finances, lors(|u’l] prit goût à la peinture do paysage. Il exposa ses premières toiles aux Champs-Elysées en 1889. La vogue vint rapidement au peintre, qui traitait avec un brio et un don do vie séduisants les ports ot les mœurs de la Bretagne, les marchés grouillants, le ciel plombé et la mer frissonnante. Sa couleur chatoyante et pourtant vraie combine lexactitudo et le charme. Ses cifets do soir sont riches et harmonieux. Il traite également à l’huilo et au pastel. Citons parmi ses œuvres : Rentrée des bateaux de pèche, au ministère des beaux-arts 342

("pastel’ ; Concameau le matin, au palais do IKlvséo (peioturej ; Dans te port, au musée de Dijon ’peinture) ; l’Enterrement du marin, au musé» de Koûen (i>astel) ; les 2’ricoteuses, au Petit Palais (pastolj, etc.

  • XjEGOUVÉ (Gabriel - Jean - Baptiste - Ernest -Wilfrid),

littérateur français, né à Paris en 1807. — 11 est mort dans cette ville en 1903.

LeGRAND (Paul), célèbre mime, né à .Saintes en 1816, mort à Paris en 1898. Fils d’un artisan, il vint jeune à Paris, où il se prit de passion pour le théâtre. Vers 1837, il débuta à la salle Bonne-Nuuvclle ; puis il entra aux Funambules, où il connut Debureau. qui le prit en amitié. Legrand débuta dans la pantomime en jouant le JLutin femelle, se fit applaudir auprès de Debureau et, après la retraite de ce dernier, lui succéda comme chef d’emploi. Sa physionomie expressive et mobile excellait à rendre la terreur, les désespoirs, l’cH’arement. la mélancolie. Son succès fut très grand dans : Pierrot valet de la mort. Pierrot pendu, Pierrot pacha, Pierrot chez tes bohémiens. Pierrot yninistre, etc. En outre, il fit jouer à ce théâtre deux pièces : Fesse-Mathieu et Jocrisse tout seui. Après un voyage à Londres (1847), il revint aux Funambules, puis entra aux Folies-Nouvelles, où il créa un grand nombre de petites pièces, dont plusieurs sont de lui. Il parut ensuite aux Délassements, aux Folies-Marigny, etc., et dirigea, enfin, pendant quelques années, avec Boûveret, le théâtre d’enfants de la galerie Vivienne. Legrand (Pierre), avocat et homme politique français, né à Lille en 1834, mort à Paris en 1895. Avocat à Lille et bâtonnier, il fut nommé préfet du ISord le 23 septembre 1870. Elu en 187G député de Lille, il fit partie des 363, fut réélu en 1877 et 1881, reçut le portefeuille du commerce dans le cabinet Duclerc (1882), le conserva dans le cabinet Fallières (janv. 1883), le reprit dans le cabinet Brisson (1885), ne fut pas réélu en octobre 1885 et se démit de son portefeuille. Une élection partielle en 1887 lui rendit son siège de député, et la formation du cabinet Floquet (1888) le ramena au ministère du commerce. Il y prépara l’Exposition universelle de 1889, fut réélu en 1889 aux élections générales et obtint en 1893, pour la sixième fois, le renouvellement de son mandat.

  • Legrand i^Emile), helléniste français, né à Fontenay

le-Marmion (Calvados, en 1841. — Il est mort à Paris en 1903.

IjEGRAND (Louis), peintre et graveur français, né à Dijon en 1863. Il fut d’abord employé dans une banque, puis suivit pendant cinq années les cours de l’Ecole des beaux-arts de Dijon. Une bourse de voyage lui permit de venir, en 1885, à Paris, où il reçut les conseils de Rops. Les dessins de Degas furent aussi pour lui une révélation. Il se fit très vite une place dans les journaux illustrés : a la Journée », " le Journal amusant «>, ■ le Courrier français «, où il collabora régulièrement de 1888 à 1891. Puis il se consacra entièrement à la peinture et à la gravure, eau-forte et vernis mou. Il emprunta ses types au personnel des grands bars et du corps de balle’t de rOpéra, et ses sujets â la vie galante. Il expose à la Société nationale des beaux-arts ; il a exposé depuis 1899 nombre de peintures : w»e Bioride, Mangeuse d’huîtres, le Bain, Danseuse (acquis par l’Etal), la Sieste (musée do Montpellier), etc., et des pastels et dessins rehaussés : le Fils du charpentier, la Divine parole, les Amants, Beau soir, la Dame à l’œillet, les Petites du ballet, le Mâle, etc. Plusieurs de ses estampes forment un ensemble. Ainsi : le Livre d’heures de Louis Legrand ; la F’aune parisienne. 11 a illustré : Cours de danse fin de siècle, pour la Société des Amis des livres ; ies Contes d’Edgar Poe. On lui doit aussi une lithographie en deux teintes : les Communiantes,

  • LÉGUME n. m. — Encycl. Dans son acception la plus

large, le mot légumes désigne des productions végétales bien différentes : des plantes herbacées (salades diverses, choux, épinard, oseille) ; des graines (pois, haricots, lentilles, fèves, etc.) ; des racines (salsifis, scorsonères, carottes, radis, raves, betteraves) ; des bulbes (oignon, ail, échalote) ; des fruits (courge, potiron, cornichon, concombre ) ; des tiges (poireau, ciboule, cardon, asperge). V. la planche en couleurs.

Dans l’alimentation de 1 homme, où ils jouent un rôle important, les légumes fournissent surtout des albuminoidcs et de l’eau. Ils sont souvent le véhicule de nombreux microbes, surtout par leurs parties aériennes que contaminent les eaux d’arrosage : il convient donc de ne consommer que des légumes verts très cuits ou (dans le cas des salades par exemple quo l’on mange ordinairement crues) lavés soigneusement et abondamment. Le Guyader (Frédéric-Jean-Marle poète français, né â Brasports (Finistère) en 1847. Il fit. dès 1867, jouer au théâtre de Reunes doux drames en trois actes et en vers : le Boi s’amuse et le Masqua de la Mort Bougr, dont le suiet est tiré d’Edgar Poe. L’année suivante, il fondait à Viennes, avec Tiercelin, le journal littéraire /a Jeunesse. Il a souvent signé du pseudonyme do Frédéric FO.NTE.NELLE. Sos principales œuvres poétiques sont : Anne (1888), poème de soixante pages, très populaire eu Bretagne (2’ éd., 1896) ; Du (rue.<tclin. Siège df Bennes, 1356, autre poème national (1896} ; l’Ere 6fv/oHiif (1896), poésies couronnées par l’Académie française ; la Chanson du cidre (1901) ; la Bible : d’Adam à Jésus (1903). Le Guyader fait vraiment vibrer dans sa poésie, à la fois naïve m savante, toutes les cordes do la lyre bretonne. 11 a été nommé conservateur de la bibliothèque de Quimper. LehE, ville d’Allemagne (roy. do Prusse [présid. do siaJo] non loin de la Geoste, un peu au N. do Bremerhaven ; li). 150 hab. Fabrique do ciment. Chef-lieu de cercle. Le Hérissé (René-Félix homme politique français, né ÙL Autrain (Ille-et-Vilaine) on 1857. Elève de Saiiit-Cyr, il servit dans la cavalerie ^1878-1886). Elu député en is.’.-e par le département d’Ille-el-Vilaino, il s’occupa do questions militaires, fui élu secrétaire do la Chambre (l^88^ et, partisan déterminé du général Boulanger, fut un des membres les plus actifs du « Comité républicain do prolestation nationale «. Il fui réélu député en 1889 parla premièro circonscription de Rennes. Après la mort do lîoulanger, son rôlo fut un peu plus elTaoé. Réélu par Kenncs en 1893, en 1898, on et en 1906, il se cantonna do plus en plus dans les questions militaires et coloniales et lui délégué élu par la Côte d’Ivoire au conseil supé-