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FRAGMENTS

sation de l’état intérieur, des transformations intérieures, l’apparition de l’objet intérieur. L’objet extérieur change de place, par le moi et dans le moi, avec le concept et produit la contemplation. L’objet intérieur change de place, par le moi et dans le moi, avec un corps approprié et le signe naît. Là est l’objet du corps ; ici est l’objet de l’esprit. La conscience ordinaire confond ce qui est né, la contemplation et le signe, avec le corps, parce qu’elle ne sait pas abstraire, qu’elle n’est pas personnellement active et qu’elle n’est que nécessairement passive, à demi seulement, non entièrement.

La ligne courbe est la victoire de la libre nature sur la règle.

Tout être pensant trouvera peu à peu la vérité, qu’il sorte et qu’il aille où il veut.

La science n’est qu’une moitié ; la foi est l’autre moitié.

Le point ne peut être pensé autrement que mobile.

L’accessoire de l’homme est le principal de la femme.