Page:Nuitter, Les Bavards.djvu/44

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Cristobal.

Ah ! bah !

Roland.

Il me doit de l’argent… impossible d’en rien obtenir…

Cristobal.

J’en sais quelque chose !…

Roland.

Je l’ai rencontré ce matin… Je lui ai rappelé notre dette et il m’a cherché querelle…

Cristobal.

Voyez-vous ça ?

Roland.

Ah ! il ne regarde pas à un coup d’épée de plus ou de moins… C’est un gaillard.

Cristobal.

C’est toi qui lui parleras en mon nom.

Roland.

Il m’a donné rendez-vous le long des remparts, du diable ! si j’y vais.

Cristobal.

Tu iras toi.

Torribio.

Avec du renfort.

Cristobal, à Roland.

Seigneur je suis ravi des renseignements que vous venez de me donner sur ce Roland ; figurez-vous que je le cherche et qu’on prétendait qu’il s’était caché dans cette maison.

Roland.

Comme c’est vraisemblable.

Cristobal.

On ajoutait qu’il avait pris un déguisement.

Roland.

Avec vous, ça ne lui aurait pas servi à grand chose.

Cristobal.

Oh ! je sais à qui j’ai affaire… C’est un séducteur. Il a une belle passion qui l’amène dans ce quartier.

Roland.

Vraiment !