Page:Nuitter et Tréfeu - La Princesse de Trébizonde, 1870.djvu/28

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RAPHAEL, à Sparadrap.

Si vous saviez comme elle est adorable !

SPARADRAP.

Qui ça ? cette princesse de cire ?

RAPHAEL.

Oui, oui, de cire ! (A part.) Oh ! la jolie fille ! (Haut.) Je reviendrai la voir.

SPARADRAP, à Raphaël.

Voyons, calmez-vous ! rentrons au château, nous reviendrons.

RAPHAEL.

Demain, après-demain, tous les jours !

SPARADRAP.

Tous les jours… (À part.) Son exaltation m’effraie. (Haut.) Partons !

PAOLA.

Mais cet enfant dont vous parliez.

SPARADRAP.

Eh bien ! c’est lui !

PAOLA.

Mais non ! c’est moi !…

SPARADRAP.

Allons donc ! qu’est-ce qu’il lui prend à cette femme sauvage !

PAOLA.

Femme sauvage ! manant.

SPARADRAP, entraînant Raphaël.

Partons, prince, partons !

PAOLA.

Il a beau dire, il s’est trahi ! il y a quelque chose ! je crois que j’ai soulevé un coin du voile.


Scène XIII

Tous les Personnages, moins RAPHAEL et SPARADRAP.

Le public sort de la baraque de Cabriolo.

ENSEMBLE FINAL.
LE PUBLIC, sortant de la baraque.
––––––Ah ! ce spectacle était charmant !
––––––Pour les deux sous que l’on dépense