Page:O’Neddy - Feu et Flamme, 1833.djvu/111

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VII

Blême comme le roi des épouvantemens,
Je m’arrêtai glacé ; mille pressentimens
De funèbre couleur en mon cerveau sourdirent ;
La Raison, la Sagesse à l’oreille me dirent :
« Pour jouer un tel jeu tu n’es pas assez fort.
» Fuis ! tente sur toi-même un héroïque effort. »
Mais l’Orgueil me cria que je serais un lâche
Si je m’en retournais sans accomplir ma tâche.
Alors, sur mon visage, avec intensité
Je rappelai le calme et la sérénité ;
J’invoquai l’Espérance, et, m’efforçant d’y croire,
J’arrivai taciturne aux portes de la Gloire.


VIII

Mon œil interrogea l’obélisque divin
Sur sa quadruple face… En vain ! toujours en vain !
Pas de nom ! — Cette fois, ma douleur fut plus digne ;