Page:O’Neddy - Feu et Flamme, 1833.djvu/79

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            L’obus qui fouille la terre,
            Et les coups de cimeterre
            Parmi les bustes d’acier ?

C’est le sanglot d’amour, le doux râle qui tombe
De l’arbre où, pour aimer, se blottit la colombe ;
C’est la voix de cristal des champêtres clochers ;
C’est l’incantation vague, joyeuse et douce
Des nains du pays vert dégarnissant de mousse
          Les interstices des rochers.


                        IV.

Que ce luxe d’accords, fugace mosaïque,
Improvisation pleine d’entraînement,
Me subjugue, m’étreint, s’allie heureusement
Au luxe de pensers de mon âme hébraïque !
Mon être intérieur me semble en ce moment
Une île orientale aux palais magnifiques,