Page:O’Neddy - Feu et Flamme, 1833.djvu/89

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Où vivent dans l’azur, de tes beautés parfaites
          Les miracles éblouissans :

D’abord la tête où luit cette candeur sublime
Qu’on admirait, du temps des guerres de Solime,
Chez les filles de comte, aux festins de manoirs ;
Ta tête si rêveuse et si passionnée,
Si chaste en ses langueurs, si blanche, couronnée
          De ses opulens cheveux noirs !

Puis, ton sourire d’ange aux célestes féeries,
Ton sourire où se joue un chœur de rêveries,
Un essaim de pensers d’amour et de bonheur ;
Comme au soir, quand l’oiseau suspend sa barcarolle,
Un groupe d’esprits nains danse dans la corolle
          D’une vertigineuse fleur ;

Puis, le galbe divin de tes flancs de sultane,
Ton charmant petit pied dont l’augure me damne,