Page:Oeuvres de madame Olympe de Gouges.pdf/634

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Va me fixer près d’Apollon :
Je veux, lui vouant mon hommage,
Monter ma lyre à l’uniſſon,
Elle peut d’un fou faire un ſage,
Et d’un ſage un vrai Céladon.


Madame PINÇON.

De cet habit je ſens les charmes,
Et je me crois un joli cœur ;
Sous lui chacun me rend les armes.
L’illuſion fait le bonheur.

AU PUBLIC

Je ſuis heureux, puiſſiez-vous l’être,
En vous amuſant de mon jeu :
L’Écolier qui ſéduit ſon Maître ;
Eſt fort content de ſon enjeu.


FIN.